Le Polisario dispose d'un centre de détention clandestin où une trentaine de femmes sont soumises aux viols, aux violences et à l'humiliation systématique, révèle un ancien officier des services secrets du front. L'injure envers la femme est inouïe, et le choc également. Les révélations d'un ancien officier des services du Polisario sur les pratiques toujours en cours dans un centre de détention secret pour femmes à Tindouf ont scandalisé l'opinion publique internationale, d'autant plus que des femmes sont violées, battues et humiliées sous le regard de leurs enfants ! Brahim El Salem, un séparatiste repenti, vient de défrayer la chronique à New York, où il a évoqué, à la surprise générale, l'existence de ce centre qui abrite près de 30 femmes, dont certaines avec leurs enfants, érigé «entre deux collines» et dont une mince chape de zinc fait office de toit, sous un soleil de plomb. «Le toit en zinc assure une protection minimale contre la chaleur du désert», témoigne l'ancien officier, cité par le magazine américain en ligne «WeNews» dans son édition du week-end dernier. L'inhospitalité de la nature, et son inclémence prévalant dans les camps de l'horreur, n'aurait peut-être jamais pu surpasser en cruauté les sévices que font subir les geôliers polisariens en service dans ce centre, aménagé de manière à masquer une réalité digne d'un autre âge. Dans ce centre, «difficile à repérer», explique le séparatiste repenti, les femmes détenues sont «exposées à des viols et autres abus sexuels systématiques commis par leurs geôliers ». Cette pratique, qui en dit long sur «l'idée» que les nervis du Polisario se font de la femme, n'est toutefois qu'une goutte dans un océan d'horreurs subies par les femmes séquestrées. Lors du 12ème congrès du Polisario, en décembre 2007, la direction du front a mis sur pied une commission de travail clandestine appelée «commission de la femme». Le travail de cette commission secrète a été sanctionné par la recommandation de mesures dégoulinant de mépris envers la femme. Parmi ces mesures, figurent «le mariage forcé des filles mineures» (13 ans !), l'annonce d'une prime sonnante et trébuchante à la femme qui fait le plus d'enfants… Ces enfants, quant à eux, sont prédestinés, au mieux, au port d'armes, et au pire, à l'esclavage. Le procès en esclavage intenté, fin 2007, par la fille nommée Soltana, contre des dirigeants du Polisario, auprès d'un tribunal de Murcia, atteste du «respect» des droits de l'Homme dont se gargarisent les pontes de la meute à Mohamed Abdelaziz, dont Brahim Ghali qui a dû renoncer à son poste de représentant de la chimérique Rasd à Madrid pour pouvoir échapper à la justice espagnole. La révélation du centre de détention secret pour femmes, les procès en esclavage aujourd'hui instruits par la justice espagnole, le tout ajouté au lourd dossier des enfants déportés vers Cuba, pour ne citer que cela, viennent dévoiler, à qui veut bien voir, l'ampleur des violations que les séparatistes n'ont eu de cesse d'accumuler, envers et contre les principes les plus élémentaires des droits de l'Homme.