Un policier, qui avait été agressé, mardi dernier à Tan Tan, par un groupe de manifestants séparatistes, a succombé, hier, à ses blessures. Les séparatistes dits de l'intérieur font une première victime mortelle. Un policier, qui avait été agressé, mardi dernier à Tan Tan, par un groupe de manifestants séparatistes, a succombé, hier, à ses blessures. Ce gardien de la paix avait été hospitalisé, d'abord à Tan Tan, puis transféré d'urgence à Marrakech vu la gravité de son état. Le destin voudra qu'il décède dans cette ville, qui l'a vu naître, il y a 35 ans et où il a été inhumé dans le cadre, émouvant, d'une cérémonie officielle. Marié, Abdelaziz El Meski ne verra pas naître son enfant. Sa femme étant enceinte de quelques mois, il ne parlait, selon ses collègues, que de la future naissance de son fils. Ses agresseurs, une bande de jeunes pro-polisariens, ont été, pour la plupart identifiés, selon les services de police. Six individus âgés de 20 à 30 ans, ont pu être arrêtés, vendredi et samedi, dans le cadre de l'enquête qui a été diligentée par le parquet sur cette affaire. Une septième personne est toujours en fuite, selon la même source. Les manifestations de provocation organisées par des jeunes pro-Polisario font partie de la stratégie arrêtée par les séparatistes de Tindouf, il y a deux ans, dans le but de donner à l'affaire du Sahara marocain, une autre dimension, celle d'une pseudo «Intifada». Une stratégie qui n'a pas abouti au résultat escompté puisque les activistes mobilisés à cet effet demeurent une minorité. Mais, cette fois, le simulacre d'«Intifada» a mal tourné et a fini par dégénérer en acte terroriste.