La Cour d'appel de Casablanca a décidé, mercredi, de reporter au 30 janvier l'examen de l'affaire des auxiliaires d'autorité et de deux éléments des Forces auxiliaires poursuivis dans l'affaire de la mort d'un enfant lors de la démolition, le 11 janvier, d'un habitat anarchique à Dar Bouazza. Le Parquet général avait décidé de poursuivre le cheikh (A.D), les membres des Forces auxiliaires (A.M et H.L) et les mokadems (M.T et R.K) pour "homicide et blessures involontaires, participation et corruption". Le ministère public avait également ordonné le placement en détention du mokadam (M.A), poursuivi également pour "homicide et blessures involontaires et corruption", en raison "de la gravité des faits qui lui sont reprochés". Les investigations menées par la Police judiciaire avaient établi la responsabilité de certains auxiliaires d'autorité locaux et d'éléments des forces auxiliaires qui, "en raison d'un manque de discernement et de l'absence des mesures de précaution requises, ont causé la mort de cet enfant et provoqué la blessure d'une autre personne".