Là où le terrorisme existe, il faudrait le combattre. C'est le mot d'ordre des Américains. La préoccupation la plus importante. «Le terrorisme n'est pas un phénomène nouveau. Il existe depuis que l'homme a décidé de tuer son frère l'homme, en le poignardant dans le dos, dans le but de changer les donnes d'une situation ou pour des raisons de vendetta. Plus tard, ce phénomène a pris un caractère collectif organisé et une proportion beaucoup plus importante que par le passé. Le terrorisme est devenu, ainsi, un mode d'action militaire visant à amener les adversaires à changer leur politique. Finalement, c'est la société qui est ciblée, en dernière instance, par les actes terroristes ». C'est en ces termes que le Consul général des Etats-Unis d'Amérique, Nabil khouri, a amorcé son intervention sur les leçons à retenir des événements du 11 septembre et de la guerre contre l'Afghanistan. « Mais, les actes du 11 septembre témoignent d'un seuil nouveau dans la perception du terrorisme ; lequel est devenu une partie prenante de la mondialisation. Car, à ce niveau, il faut retenir que tout en ayant des aspects positifs, la mondialisation pourrait porter en son sein des éléments destructifs ». Et de préciser sur l'implication des Talibans que la démolition des statues bouddhistes et les attaques de Washington et New York ne sont que deux revers de la même médaille. Il s'agit d'une attaque contre des symboles politiques, culturels, économiques et relevant de la sécurité mondiale. Perçu sous cet angle, Wall Street constitue un symbole de la puissance économique mondiale et représente le monde entier. Conformément à cette logique et dans la mesure où les USA jouent le rôle leaderships dans le règlement des problèmes des Nations-Unies et l'édification d'un nouveau ordre mondial, il serait une tautologie de dire que les forces armées américaines ne sauraient être dissociées de la force armée mondiale. Partant de ce fait, une bonne partie des critiques et reproches adressés aux USA sont caduques et tiennent leur raison d'être d'analyses appartenant au passé ; soit à la période de la guerre froide. Et de conclure que le monde d'aujourd'hui a besoin de plus de solidarité et d'entraide pour résoudre ses problèmes. Car, lorsque le terrorisme frappe le monde, tout un chacun est tenu à y faire face. Dans ce cadre, la solution ne saurait se contenter d'un traitement uniquement militaire. Il faudrait également relever les défis du développement et de la démocratie. C'est une guerre contre le despotisme et la terreur, non contre l'Islam et les musulmans.