A l'occasion de la discussion par le Conseil de sécurité des Nations Unies du dernier rapport présenté par le représentant personnel du Secrétaire général Kofi Anan, Monsieur James Baker... A l'occasion de la discussion par le Conseil de sécurité des Nations Unies du dernier rapport présenté par le représentant personnel du Secrétaire général Kofi Anan, Monsieur James Baker, le PPS tient à affirmer les points importants suivants : Il est légitime de se poser la question de savoir quelles sont les raisons qui ont conduit monsieur Baker à modifier le plan qu'il a luimême présenté en 2001, plan que l'Algérie avait refusé et que notre pays, dans un esprit constructif et positif, avait accepté. Le nouveau plan contient des contradictions inacceptables, puisqu'il permet, au moment de la mise en place de la période transitoire, à une minorité de décider à la place de la majorité de la population du territoire qui ne sera appelée à s'exprimer que dans cinq ans. Comment peut-on accepter une telle entorse aux principes de démocratie et d'égalité ? Sur quels principes se base la nouvelle proposition de Baker pour accorder à une minorité le droit de décider en lieu et place de la majorité, pendant une longue période du sort de la population locale. Outre ses multiples imperfections, relevées par le Maroc, le plan Baker dans sa nouvelle version repose sur une incohérence fondamentale : le retour au vieux « plan de règlement » que l'ONU avait écarté. Comment l'ONU peut elle, aujourd'hui, estimer possible un référendum qu'elle avait elle même considéré comme irréalisable. Le Royaume du Maroc, dans toutes les opérations électorales qu'il a organisées depuis qu'il a récupéré ses provinces sud-occidentales, a permis à l'ensemble des habitants de ces provinces de s'exprimer et de participer à la gestion de leurs affaires sans exclure qui que ce soit et sans aucune discrimination.