Le phénomène des accidents de circulation continue de prendre de l'ampleur. Chaque semaine apporte son lot de victimes. Les accidents de circulation continuent d'ensanglanter nos routes. Lundi, un autre accident de circulation dans la région d'El Jadida a provoqué la mort de trois personnes. Chaque semaine apporte son lot de victimes. Les causes qui sont derrière le drame sont toujours les mêmes, excès de vitesse, mauvais état mécanique du véhicule, inadvertance du conducteur ou du piéton, conduite en état d'ébriété, etc. Les panneaux de signalisation ne servent plus à rien. Les feux rouges sont devenus inutiles. En dépit des campagnes de sensibilisation, le phénomène continue de prendre de l'ampleur. Un fléau socioéconomique pour notre pays. Chaque année, le Royaume déplore près de 4000 morts, des milliers de blessés, en plus, bien entendu, d'importants dégâts matériels. Ce bilan dépasse celui, enregistré dans certains pays du tiers-monde où sévissent les guerres civiles, le terrorisme et les maladies incurables. En cette période de vacances, nos routes connaissent un trafic routier intense, engendré par les familles qui partent en villégiature et le retour des Marocains résidant à l'étranger. La prudence et le strict respect du code de la route devraient être de mise pour éviter tout ce qui pourrait gâcher les vacances de la famille. Rouler à grande vitesse sans prendre en compte l'état de nos routes et du véhicule, c'est courir un grand risque pour le conducteur et pour les autres. Si le véhicule est devenu un moyen essentiel de la vie moderne et un facteur fondamental du développement socioéconomique, il demeure une arme à double tranchant dans la mesure où sa mauvaise utilisation provoque des tragédies et engendre des pertes humaines considérables. Il faut dire dans ce cadre que sans l'éducation, la sensibilisation et la lutte contre la corruption routière, le code de la route, aussi draconien soit-il, ne permettrait pas, à lui seul, de mettre un terme au drame de la route.