Le PJD n'en démord pas. Il revient à la charge concernant le dossier de Youssef Oussaleh, l'ex-trésorier de sa section de Sidi Taïbi, condamné pour terrorisme à 30 ans de prison ferme. Dans son communiqué, suivant la réunion du secrétariat général, le 20 mai 2006, les amis d'El Othmani s'en prennent à Nabil Benabdallah pour avoir déclaré qu'il n'y a plus de détenus politiques au Maroc. Le PJD, lui, estime que si. Youssef Oussaleh, à en croire les amis de Mostafa Ramid, en est un. Le parti islamiste avait décidé, en décembre 2004, de désigner Youssef Oussaleh membre de son conseil national. Aujourd'hui, il demande sa libération et clame son innocence. Ironie de l'histoire, en 2003, le même PJD avait nié, de manière solennelle et officielle, que Youssef Oussaleh ait fait partie de ses militants à Sidi Taïbi, autre fief du PJD près de Kénitra.