Son œuvre compile des louanges militant pour la patrie Après trois recueils de poèmes, la poétesse marocaine Samira Faraji vient de publier, chez les éditions El Halabi, une nouvelle oeuvre intitulée «Nour» (Lumière). En 215 pages, l'auteure fait dans la poésie classique qu'elle maîtrise à la perfection. «Nour» est aussi le premier poème de cette compilation. Et ce n'est pas tout ! Elle le dédie au professeur Abbas El Jirari, doyen de la littérature marocaine. Une démarche qu'elle révèle entreprendre «en guise de fidélité voire de reconnaissance». En outre, le recueil comprend des «merveilles» de l'écrivaine en poésie nationale. C'est le cas des poèmes «Sabr El Kebar» (Les éminents patients), «Maghriboun la yaghroub» (Un Maroc dont le soleil ne se couche pas), également chanté par la star tunisienne Lotfi Bouchnak, «Risala min makhdaï el hajr» (Une lettre du fin fond du confinement), «Asatir El Koulouhd» (Les mythes de l'éternité), «Wahdaka» (Toi seul), «Lasta li» (Tu n'es pas à moi), «Law Annahou yadri» (Ah s'il savait), «Akhafou Min Insirafi» (J'ai peur de me retirer), «Iaâtiraf» (Reconnaissance), «Koun Mitla Kais» (Sois comme Kais), «Chakwaya Lillah» (Je m'en remets à Dieu), «Jamratou Eddikra» (La braise du souvenir) en guise d'oraison funèbre de son père qu'elle fait également pour sa mère dans «Waka Anni Yaacoub» (C'est comme si j'étais Jacob), ainsi que pour sa sœur dans un autre poème outre «Rahalou» (ils sont partis). Mieux encore, elle y crée le poème «Soufi El hawa» (Soufi par passion) dans lequel elle allie même son métier d'avocate avec un brin d'humour. Pour rappel, l'écrivaine a déjà porté en 2017 le titre de «femme de l'année» lors d'une cérémonie initiée par le conseil de la ville de Fès et l'association «Bawabat Fès» à l'occasion de la journée mondiale de la femme. En 2019, elle est nommée «dame de la poésie» par le centre académique pour la culture, les études maghrébines, moyen-orientales, le Golfe, ainsi que le club «Jirari» à Rabat. En outre, certains de ses poèmes sont chantés par des artistes arabes comme la chanteuse libanaise Ghada Choubir et l'artiste marocain, Fouad Tarab. En fait sa poésie suscite l'intérêt de plusieurs artistes dans le monde arabe pour sa force d'expression et la beauté de ses figures ainsi que son rythme suave. C'est le cas de « Limada» et «Ana Ibn Al Watan» (Je suis fils de la patrie). A l'occasion de certaines fêtes nationales, elle crée des poèmes comme «Laki Lâahdou ya Sahra» (Oh Sahara, tu as toutes nos promesses).