Ils lancent une initiative nationale Dans le cadre du projet (DAAM), une initiative de l'ambassade britannique au Maroc, la Coalition marocaine des conseils des Maisons des jeunes (CMCMJ), un réseau regroupant les conseils des Maisons de jeunes, les associations éducatives, les organisations de jeunesse et des activistes de la société civile, annonce le lancement de la campagne nationale «Maison des jeunes en mouvement ». L'objectif de cette initiative est de créer, selon les initiateurs, des espaces de concertation au niveau territorial, afin de permettre aux acteurs d'adopter des mesures et des critères pour une Maison de jeunes inclusive et intégrée. «Notre ambition se résume dans la volonté de donner une nouvelle vie à plus de 20 maisons de jeunes au Maroc avec la mise en place des activités et des actions qui envisagent un changement au niveau des nouveaux rôles et un nouveau modèle de la gouvernance de ces espaces», indique-t-on. Selon la même source, cette campagne est «une initiative civile qui vise l'inclusion sociale de la population jeune qui constitue une ressource inestimable et un facteur de croissance potentiel de taille, qualifié souvent de dividende démographique, saisir cette opportunité revient à mettre en place les conditions nécessaires à sa valorisation et son insertion optimale dans le processus de développement du pays». La CMCMJ rappelle à cet effet que le ministère de la jeunesse et du sport dispose d'un réseau national de 616 Maisons de jeunes. «Il existe en moyenne une Maison de jeunes pour 20.888 jeunes de 15 à 35 ans et 16.000 jeunes de 15 à 29 ans, dont 40% parmi elles se situent dans le monde rural». Le groupement relève en effet que les cadres et agents travaillant dans les Maisons de jeunes «se chiffrent à 981 dont 767 cadres du ministère de la jeunesse et des sports et 214 cadres et auxiliaires des Communes et de la Promotion nationale, soit moins de deux en moyenne dans chacune d'entre elles». Et d'ajouter qu'un «nombre important de ces Maisons est géré par un seul fonctionnaire et que beaucoup d'entre elles sont gérées par des personnes relevant des collectivités locales ou de la Promotion nationale. Cette situation génère un déficit en matière des gestionnaires des Maisons de jeunes capables de développer des projets de l'inclusion sociale des jeunes».