En présence de chercheurs et d'experts pour exposer les détails du contenu de ce rapport Les partis politiques devraient mettre en avant les priorités évoquées dans ce nouveau rapport et exprimées par des Marocains, concernant plus particulièrement la réhabilitation de l'élément humain, la santé, l'éducation et l'emploi. Lancer le débat et faire réagir le public sur les orientations du nouveau modèle de développement (NMD) du Maroc. C'est l'un des objectifs d'un séminaire organisé, samedi 26 juin, sur les enjeux du NMD au Centre Hassan II des rencontres internationales d'Asilah. Initié par la section locale du Rassemblement national des indépendants (RNI), «ce séminaire rentre dans le cadre des rôles des partis politiques conformément à l'article 5 du chapitre II du statut fondamental du RNI», a affirmé Mohamed Amine Abdi, secrétaire général de la section locale du RNI, faisant remarquer que le contenu de ce nouveau modèle est en rapport avec les idées du RNI. Intervenant à cette occasion, Hafsa Ramhani, chercheure en développement territorial et des affaires publiques locales et docteure en droit public, a fait part que la réalisation du NMD a eu lieu dans un contexte particulier et à l'approche des échéances électorales. Les partis politiques devraient ainsi mettre en avant, selon l'intervenante, les priorités évoquées dans ce nouveau rapport et exprimées par des Marocains, concernant plus particulièrement la réhabilitation de l'élément humain, la santé, l'éducation et l'emploi. «Les partis politiques sont appelés à travailler sur des programmes en coordination avec les priorités évoquées dans ce rapport», a dit Mme Ramhani, avant d'ajouter que l'enjeu porte également sur l'amélioration des critères d'accréditation des candidats par les formations politiques ainsi que l'élaboration de leurs programmes conformément au contenu du NMD. De son côté, Rachid Messaoui, professeur de finance publique à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger, a mis en lumière le phénomène de manque de confiance de la part des citoyens vis-à-vis des institutions représentatives. «Il n'est pas normal que le citoyen perde confiance en ceux qui le représentent», a-t-il dit, tout en mettant l'accent sur la nécessité de respecter la dignité des citoyens et leurs capacités et leurs choix pour les institutions jugées dignes de leur confiance. Pour sa part, Abderrahmane Seddiki, professeur de l'économie à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger, a tenu à rappeler qu'en comparaison avec d'autres modèles de développement (dont celui qui défend le gigantisme en France ou le plus restreint en Italie), le cas du Maroc repose sur le rôle des associations et des coopératives comme source de création d'emploi et de revenus, estimant que le développement repose dans ce sens sur la formation et l'octroi des possibilités financières. L'intervenant a tenu à rappeler que le RNI a procédé au traitement à travers la «Voix de confiance» des problématiques abordées dans le NMD ainsi que les solutions apportées dans ce nouveau rapport.