Marié et père d'un enfant, Aziz, âgé de 34 ans, a assassiné sauvagement sa belle-sœur Drissia, qui refusait constamment de céder à ses avances. La souffrance et la colère d'Al Alami n'ont pas d'égal. Le jeune homme vient de perdre sa femme Drissia, sauvagement assassinée. Devant son incapacité de faire quelque chose, il se fond en larmes. Ses trois enfants qui se tenaient à côté de lui sanglotaient. Le drame est survenu la nuit du dimanche 3 juillet. Cette nuit là restera certainement gravée à jamais dans leurs mémoires. Al Alami n'arrive pas à croire ce qui vient de se produire. Il leva ses yeux vers ses trois enfants puis se fond en larmes. Quatre femmes, membres de la famille de Drissia, serraient ces pauvres enfants, tout en gémissant. Elles étaient encore sous le choc. Elles plongeaient dans un profond sommeil quand elles ont entendu un cri strident. Pétrifiées, elles se sont réveillées. En allumant la lumière, elles ont lancé également des cris. Deux parmi elles ont perdu aussitôt conscience. Elles viennent de découvrir Drissia gisante dans une mare de sang. Elle a été égorgée comme un mouton. Une question se posait avec insistance : Qui a assassiné cette brave jeune femme de trente-quatre ans et mère de trois enfants? Pour quelles raisons l'auteur a-t-il commis son crime ? Par ailleurs, Aziz, le frère d'Al Alami, qui dormait en principe dans une deuxième chambre avec son frère, a été trouvé étendu par terre dans la rue Al Qods, à Sidi Kacem, à cette heure tardive, entouré des badauds. S'est-il suicidé ou quelqu'un d'autre l'a poussé par la fenêtre ? Ya-t-il un lien entre les deux incidents, le meurtre de Drissia et la chute de Aziz ? C'est à ces questions que le chef de la brigade de la police judiciaire, qui s'est dépêché sur les lieux, s'attelait à éclaircir. Si Drissia a déjà rendu l'âme, Aziz était encore en vie. Il présentait une fracture au niveau de sa jambe gauche. Les éléments de la protection civile ont été alertés pour évacuer le cadavre de Drissia à la morgue et transporter Aziz aux Urgences. Il devait subir une opération chirurgicale. Al Alami et les quatre femmes qui couchaient dans la même chambre que Drissia ont été entendus par les enquêteurs. Aziz est pointé du doigt. Il est considéré comme le premier suspect concernant l'affaire du meurtre de Drissia. Tous les indices le mettent en cause : d'abord son frère Al Alami a expliqué aux enquêteurs que Aziz, marié et père d'un enfant, était amoureux de Drissia. Son amour sautait aux yeux. Il profitait à chaque occasion pour leur rendre visite et parler avec elle. Il lui rendait de grands services en vue de s'approcher plus d'elle. Un jour, il a avoué son amour à Drissia et s'attendait à ce qu'elle lui exprime les mêmes sentiments. Seulement, Drissia est fidèle à son mari. C'est pour cette raison que Al Alami et sa femme ont quitté leur maison, sise au douar Ouled Ben Yahia, province de Sidi Kacem, où habitent également ses parents. Il a loué une autre maison à Sidi Kacem. Quelque temps plus tard, son frère a pris encore une fois l'habitude de lui rendre visite mais sans passer la nuit chez lui. Cependant, ce jour du dimanche 3 juillet, Aziz est arrivé dans l'après-midi avec une pastèque à la main en ayant l'intention de passer la nuit à la maison de son frère Al Alami. Puisqu'il n'y avait pas assez de places. Les deux frères se sont couchés dans une même chambre. Alors que Drissia était dans une seconde chambre avec d'autres invitées. Vers la première heure du lundi 4 juillet, Al Alami a été réveillé par un cri strident. En tournant ses regards à travers la chambre, il n'a pas trouvé Aziz. Il s'est précipité vers l'autre salle où il a trouvé sa femme gisante dans une mare de sang. Plus tard, Aziz a repris conscience et a avoué son crime. «Je me suis rendu à la chambre où se trouvait Drissia, je l'ai caressée. Quand elle s'est apprêtée à me pousser, je l'ai égorgée avant de me jeter par la fenêtre tentant de me suicider», a-t-il affirmé. «Je l'ai aimée et je l'aime encore», a-t-il ajouté aux policiers.