Abir, une petite fille de 10 ans est atteinte d'une grave maladie de sang. Elle est maintenue en vie grâce à des transfusions de produits sanguins. Un traitement onéreux. Solidarité. Cette petite fille au visage d'ange et au sourire brillant s'appelle Abir. Son nom signifie parfum et elle est pour ses parents le parfum de leur vie. Malheureusement, Abir est grièvement malade. Elle est atteinte d'une grave maladie de sang (une aplasie médullaire) et risque de mourir si elle ne subit pas d'une manière urgente une opération de greffe de moelle osseuse. Cette intervention chirurgicale nécessite une enveloppe de 300 000 euros (plus de 3000 000 Dh). Un coût très élevé pour ses parents et est au-dessus de leurs moyens financiers. Son père, M.Mohamed Aoulad Lafkih, médecin généraliste, n'est pas encore prêt à rendre les armes. Par amour pour sa fille aînée, âgée de 10 ans, il continue son combat sans répit pour la sauver. Tout a commencé il y a dix mois, dans la petite ville frontalière de Fnideq à 30 Km de Tétouan où résident Abir, ses parents et sa sœur cadette Lina âgée de 5 ans. Abir devient de plus en plus fragile. Ses parents décident alors de l'emmener chez un médecin spécialiste pour l'examiner. Il leur annonce que leur fille est atteinte d'une aplasie médullaire. Le choc est fort! Abattus par cette mauvaise nouvelle et ne pouvant croire la véracité des examens effectués à Casablanca, ils décident de voir d'autres spécialistes à Rabat. Malheureusement, la fatalité a frappé à leur porte. Les résultats des analyses étaient unanimes : ils évoquent la maladie de Fonconi, une aplasie médullaire d'origine génétique qui touche surtout les jeunes enfants. Elle se caractérise par un dysfonctionnement de la mœlle osseuse. Ainsi, la production sanguine (globules rouges, globules blancs, plaquettes) est sensiblement perturbée. Dès lors, Abir, vulnérable et affaiblie par la maladie, est maintenue en vie grâce à des transfusions régulières de produits sanguins (plaquettes, globules rouges…) qui nécessitent des déplacements fréquents à Rabat et à Casablanca. Ce qui occasionne plus de frais pour ses parents. La joie et les rires qui résonnaient dans leur maison et illuminaient leur quotidien ne sont plus que des souvenirs d'autrefois. La vie de Abir est de plus en plus menacée. Son père décide de faire le déplacement en France où les technologies et traitements médicaux sont très évolués. Il n'a pu obtenir un premier rendez-vous à l'Hôpital Necker que trois mois après. Trois mois de souffrance et d'attente. Armés de foi et d'espoir, Abir et sa famille effectuent leur premier voyage en France. «Ce premier séjour de quinze jours à Paris avec ma femme et nos deux enfants, nous a coûté la bagatelle de 5000 euros, entièrement à ma charge» confie M. Mohamed Lafkih. Abir subit donc toute une série d'examens. Les médecins conseillent à la petite famille d'effectuer des tests pour rechercher un éventuel donneur de moelle osseuse compatible au cas où Abir venait à subir une greffe. Ainsi, le père, la mère et même la petite Lina ont fait les tests. Les résultats des analyses ne sont parvenus que quatre semaines plus tard. «Et quelle fut notre déception d'apprendre que les tests n'étaient pas concluants, et que l'on nous proposait de tout refaire trois mois après !», ajoute M. Mohamed Lafkih, le cœur serré de tristesse et d'amertume. Ni le manque d'argent ni ces résultats décevants n'ont pu arrêter M. Mohamed Lafkih de continuer son combat. Après des recherches, il contacte l'Hôpital Saint Louis, qui selon certains spécialistes est le mieux adapté pour ce genre de pathologies. Sans perdre de temps, il prend un nouveau rendez-vous. La famille séjourne de nouveau quinze jours à l'Hexagone. En attendant de subir une greffe de moelle, Abir reçoit des transfusions sanguines toutes les deux à trois semaines à l'hôpital dont chacune coûte 1000 euros. La quête d'un donneur compatible continue. Face à la terrible maladie qui touche Abir, une chaîne de solidarité s'est réellement créée au sein des deux familles des parents. Certaines personnes se sont inscrites comme donneur volontaire de moelle osseuse mais elles ne sont pas compatibles. D'autres sont prêtes à effectuer les tests. Malheureusement, le coût de ces tests est très élevé : 220 euros pour chacun. Pour rassembler tout cet argent pour sauver sa fille, M. Mohamed Lafkih fait du porte-à-porte. L'assurance maladie refuse de prendre en charge ces frais étant donné qu'il s'agit d'une maladie congénitale. La caisse de solidarité des médecins, gérée par le Conseil national de l'Ordre des médecins n'a pu débloquer que 20.000 DH, ce qui ne suffirait même pas à couvrir deux transfusions. Il fait appel à «l'Association Leucémie Espoir 58» présidée par M. Serge Guichegné qui parraine le dossier de Abir. L'association organisera le 29 mai prochain un spectacle musical dans une église de la ville de Nevers pour collecter des dons. «J'ai donc frappé, et je frappe encore à beaucoup de portes, et je ne baisserai pas les bras. Je compte sur la solidarité de mes amis, de mes confrères et de tous ceux qui peuvent faire quelque chose pour m'aider à sauver ma fille».Tel est l'appel lancé par M. Mohamed Lafkih à tous les bienfaiteurs. Si vous souhaitez soutenir Abir, écrivez nous ici. Nous lui transmettrons chaque jour vos témoignages, manifestations d'aide et de soutien. mailto:[email protected]?subject=Appel%20%E0%20solidarit%E9 Voir les témoignages de solidarité des internautes d'ALM http://aujourdhui.ma/societe-details36255.html mailto:[email protected]?subject=Appel%20%E0%20solidarit%E9