Le groupe Zar Electrik vient de lancer son premier single intitulé «Bala Dima» ou «Le Serpent noir». «Une chanson inspirée de l'héritage afro-maghrébin Gnawa music», indique le groupe à propos de ce tube qui est «une fusion entre la tradition, le spirit et la musique électronique». Ecrit par Anass Zine et Arthur Peneau et mixé par Kevin Cheylan au Kalu High Cat Studio, ce morceau est marqué par l'esprit du groupe qui, comme il l'exalte, fait «une musique qui tourne comme une transe et invite à la danse». Sa musique est, en fait, une hybridation, un mélange de matières numériques. Entre boîtes à rythmes, basses synthétiques, pédales d'effets et matières acoustiques avec la kora, la guitare, le guembri, le n'goni, des percussions et la voix, les rythmes sont variés dans les œuvres du duo. Le tout étant accordé par les deux membres du groupe, Anass Zine et Arthur Peneau. A lui seul, Anass Zine est connu pour un mélange de styles musicaux et d'instruments. Ce jeune chanteur, d'origine casablancaise et résidant à Marseille, a récemment lancé le vidéoclip du single «Feddar» (A la maison). Le tube raconte, selon le chanteur, l'enfermement avec les «privations de liberté et les joies de se retrouver»! «Dounia» et «Dans le village» sont aussi des clips qu'il a lancés. Il conçoit également la musique de films et jingles pub. Et ce n'est pas tout ! Il est aussi comédien dans la troupe Badaboum théâtre et membre du groupe Maclick. Celui-ci est composé de cinq artistes qui «transmettent ensemble cette magie ancestrale des musiques de transe, tantôt indolentes, tantôt euphoriques». Leur inspiration musicale est, selon leur page officielle sur Facebook, afro-traditionnelle et européenne aux arrangements métissés d'une énergie claquante. En outre, le duo, Zar Electrik, a récemment lancé le single «Wallahi Ma Tala'at Shamson» sur un texte du poète mystique persan soufi, Mansur al-Hallaj. Une œuvre dont la vidéo est partagée sur YouTube. Dans ce duo, l'artiste, Anass Zine manie ses nombreux instruments traditionnels pour partager des mélodies maghrébines et subsahariennes. Son chant appelle, quant à lui, aux traversées du grand Sud. De son côté, l'artiste Arthur Péneau, animé par sa kora, introduit une influence africaine hybride en mystifiant ses sonorités avec des effets électriques et électro-fantastiques. Malgré le contexte de la Covid, le duo a pu animer des concerts en France ainsi que des scènes virtuelles pendant le confinement.