Les échos Entre le folklore et la chanson arabe moderne, la scène Nahda a dansé sur les rythmes de la chanson populaire libanaise. Un concert spécial, doux et dynamique a été livré, mardi soir, devant 80.000 festivaliers par la «meilleure chanteuse arabe», Najwa Karam. La star de la musique orientale moderne, avec 50 millions de disques vendus dans le monde, a créée durant une heure et demie un show romantique qui a déchaîné le public subjugué et qui reprenait en chœur les paroles des chansons de la diva libanaise. Creuset de la diversité musicale et du métissage des cultures, la scène internationale OLM-Souissi a accueilli les quatre frères «The Jacksons». Ce groupe a donné un concert inoubliable devant des dizaines de milliers de personnes qui ont afflué pour vivre cette passion musicale avec cette fratrie historique de la chanson du pop. Au cours de ce concert, les frères The Jacksons ont présenté les grands titres de leurs albums et grands tubes en commençant par Can You Feel It, puis les hits ABC, I Want You Back, The Love You Save ou encore I'll Be There. Les fans de ce groupe ont vécu des moments inoubliables avec ce groupe qui reste, malgré la mort de Mickael Jackson, proche de son public. La musique marocaine été présente à Salé, où le chanteur populaire Barry a présenté un mélange de registres entre le rock et la musique populaire, comme Johnny Walker Bush et Chkoune Ntouma. Ainsi, l'artiste marocain Abed, natif de Casablanca, a fait danser son public avec ses plus grands tubes tels Ana Mine ou Halat Hob et bien d'autres. De même, le groupe casablancais du rap Casa-Crew a profité de l'occasion pour présenter une collection de ses grands tubes avec une musique rythmée dont les paroles tirent leurs lettres de noblesse de l'évocation de la rue, la paix, la drogue ou la violence. Pour satisfaire tous les goûts, la musique gnaouie a eu sa part lors des festivités de cet événement artistique incontournable. Dans ce cadre, Hamid El Kasri, à la voix mythique, a entonné une pléiade de chansons de cette composante musicale du nord africain. L'occasion de dévoiler ce genre musical au public marocain et étranger. La salle Renaissance, a été au rendez vous avec la chanteuse égyptienne Sara Zaki, qui a remplacée son amie Imane Abdelghani. Elle a livré au public de Rabat, à travers sa voix unique, un concert plein d'émotions en chantant les grands titres de la chanson égyptienne. En outre, le Théâtre national Mohammed V a rendu hommage à la chanson sud-américaine avec la chanteuse colombienne Toto la Momposina, qui a présenté avec brio la tradition rythmique de son pays, mélangeant des musiques autochtones et des apports africains et hispaniques. Par ailleurs, comme de coutume, la scène de Chellah honore les musiques du monde. Cette fois ci avec les deux jeunes musiciens de Shamisen et de Shinobue, le duo Kimura & Ono, se sont inspirés du théâtre japonais pour offrir une musique du jazz, du rock et des rythmes traditionnels nippons aux amoureux de ce groupe créateur. Surnommé «Le prophète de la soul kinoise», le chanteur et percussionniste congolais Jupiter Bokondji a été l'invité de la scène du Bouregreg. Une cinquième journée clôturée sur les rythmes les rythmes traditionnels et la soul des années 70. Les festivités ont commencé hors les scènes. Les groupes , indique le communiqué des organisateurs, ont créé un climat dynamique plein de créations dans les boulevards de la capitale à l'instar de breakdance La Halla KingZoo, quintuple champion du Maroc, double champion d'Afrique de la discipline, Dudu Tucci & Brasil Power Drums, un carnaval brésilien avec la troupe Fanfaraï dont la fusion énergique entre rythmes afro-cubains et maghrébins a impressionné l'assistance.