Le portail juridique remplace Lexis Maroc Désormais, Lexis Maroc s'appelle Lexis MA. Ce portail juridique marocain, lancé lundi et présenté mardi lors d'un webinaire, est déjà opérationnel. «Il met, à la disposition des praticiens, des sources officielles et des contenus à valeur ajoutée», détaille, lors de cet événement en ligne, Souad El Kohen Sbata, directrice du comité éditorial Lexis Ma. L'objectif étant, selon Guillaume Deroubaix, directeur général LexisNexis MENA, d'apporter aux lecteurs «l'information la plus pertinente, à jour, fiable et sûre possible». Il s'agit, comme il l'indique, d'apporter également de «la sécurité juridique aux clients qu'ils soient entreprises ou décideurs». L'intervenant rappelle par l'occasion que LexisNexis au Maroc est une édition juridique qui publie des contenus à forte valeur ajoutée consistant entre autres en lois et jurisprudence. Ils sont, selon ses dires, «comme des outils d'aide à la décision pour les juristes». «Ils sont combinés à la data», enchaîne-t-il à propos de ces contenus hébergés dans cette plate-forme assez «innovante». En lançant ce nouveau portail, en collaboration également avec Maroc Legal Advisor, LexisNexis, premier groupe mondial des legaltechs (information juridique, économique et financière), veut «promouvoir la primauté du droit en tant que catalyseur de progrès personnel et économique». «Le projet se veut aussi d'accompagner les professionnels du droit en transition digitale», ajoute-t-il. LexisNexis a d'autres partenaires, notamment Ikone Juris, son représentant exclusif au Maroc, ainsi que le secrétariat général du gouvernement, la Remald, et les chambres des notaires de Rabat et Fès. «D'autres partenaires arriveront», lance-t-il. Cela étant, ce portail, conçu également en partenariat avec le Cercle marocain des directions juridiques (CMDJ), comprend, selon Mme El Kohen, des revues juridiques. «Son contenu de qualité et sécurisé permettra un accès au plus grand nombre d'étudiants de droit», explicite-t-elle. Quant au modèle économique pour accéder à cette plate-forme qui ambitionne également d'être destinée au droit africain, il est, selon M. Deroubaix, «uniquement par abonnement». Le prix dépend, selon ses dires, de deux critères. Ainsi il varie selon le nombre d'utilisateurs dans une structure et selon le secteur comme celui universitaire. «Le prix de l'abonnement est de 15.000 DH par an pour un utilisateur et c'est progressif en fonction du nombre d'utilisateurs», précise-t-il en estimant qu'il est nécessaire d'accélérer la diffusion de la jurisprudence. Le tout en rappelant que cette plate-forme est orientée vers les droits d'entreprises, des affaires, notarial et administratif. «Le droit est un levier pour améliorer le climat des affaires dans un pays», commente-t-il.