La bande du Polisario au solde de la thèse séparatiste depuis plusieurs décennies a essuyé un nouveau revers la semaine dernière après la défection d'un officier de la soi-disant «Armée populaire sahraouie». Celle-ci essaye comme d'habitude d'imposer un black-out pour dissimuler et détourner les regards des habitants des camps de Tindouf après cette énième défection qui ne sera certainement pas la dernière et poussera d'autres jeunes totalement dans le désespoir à quitter cette région de non avenir. Dans les détails, et selon des sources basées dans les provinces du Sud, l'officier Baba Elbachir a pu échapper dans la nuit du mercredi jeudi à toutes les tours de contrôle du Polisario dispersées dans les frontières maroco-algériennes grâce à sa voiture tout terrain pour se livrer par la suite aux éléments des Forces Armées Royales (FAR) au niveau de la ligne de défense, en l'occurrence dans la zone d'Oum Drayga à l'est de la ville de Dakhla avec l'intention de rallier la mère-patrie. Agé d'une quarantaine d'années, l'intéressé, qui était armé d'une kalachnikov, a déclaré qu'il y avait encore d'autres rebelles qui désiraient retourner au Maroc. Ce dernier a pu rejoindre le mur de protection malgré les nombreuses patrouilles des séparatistes et les champs de mines qui recouvrent une grande partie des terrains séparant les bases de ladite milice du mur de sécurité. La renonciation de cet officier, en ce moment précis, au projet du Polisario, représente un coup dur, compte tenu du poids de l'homme au sein de ladite armée, et qui essaye comme de coutume de masquer cette défaite et dissension à fort impact psychologique, et qui témoigne de la pertinence de l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc sur la base d'une approche constitutionnelle, administrative et des droits de l'Homme, susceptible de mettre fin au différend sur le Sahara. En effet, aussitôt informées de la nouvelle qui a eu l'effet d'une bombe dans les camps de Tindouf, les milices du Polisario et la gendarmerie algériennes ont renforcé davantage les mesures de contrôle imposées au niveau de cette zone, tandis que la famille de l'ancien militaire polisarien a été menée vers une destination inconnue pour en faire un outil de chantage. Par la suite, tous les appareils médiatiques et propagandistes du Front séparatiste ont été mis en marche pour détourner les regards des habitants de ces camps, notamment les soldats dont le moral est déjà en berne, et ce en alléguant avoir trouvé le soldat disparu. Le ralliement de cet officier intervient quelques mois après la défection de plusieurs soldats de la pseudo entité le mois de septembre dernier pour protester contre la situation inhumaine qui prévaut dans le mouroir de Tindouf, ainsi qu'un groupe de 12 soldats le mois de mars 2019. Ces ralliements en masse des soldats du Polisario menacent sérieusement la survie de cette bande séparatiste qui procède désormais au recrutement de nouveaux mercenaires parmi les migrants et citoyens de plusieurs pays africains juste pour gonfler le nombre de ses militaires.