«Les préparatifs vont bon train. La 5ème édition se distinguera par des spectacles à couper le souffle. Comme elle sera pour la première fois marquée par la participation d'artistes marocains et étrangers. Nous animerons également les concerts dans les salles les plus importantes de la ville de Rabat, capitale de la culture et des lumières». «Un groupe de 60 kanunjis marocains et instrumentistes internationaux sont en train de mettre les dernières retouches à une œuvre du Malhoun pour un lancement en ligne au cours de cette semaine». L'annonce est faite par Abdennasser Mekkaoui, président de l'association Afnan pour la culture et les arts, qui précise que les artistes internationaux sont issus du Liban, de Turquie, d'Algérie, de Syrie, Libye et Tunisie. Cette œuvre, qui rentre dans le cadre des activités de l'association Riad El Qanun au Maroc également, sera interprétée avec un accompagnement musical de la première structure. Le président s'exprime également sur la contribution «en ligne à une chanson nationale dédiée au coronavirus et au confinement». Comme il l'indique, cette œuvre, qui sera interprétée par des professeurs d'éducation musicale à l'échelle nationale, est conçue par Khalid El Badaoui, inspecteur en éducation musicale. «Il y a aussi à titre personnel des créativités sur kanun. Certaines ont été partagées et appréciées sur les réseaux sociaux», ajoute M. Mekkaoui. Et ce n'est pas tout. Le président déclare avoir déjà commencé à penser au Festival international du kanun, initié en partenariat avec l'association Ribat Al Fath pour le développement durable et avec le soutien du ministère de la culture, après la 4ème édition. «Les préparatifs vont bon train. La 5ème édition se distinguera par des spectacles à couper le souffle. Comme elle sera pour la première fois marquée par la participation d'artistes marocains et étrangers. Nous animerons également les concerts dans les salles les plus importantes de la ville de Rabat, capitale de la culture et des lumières», avance-t-il. Le président, également enseignant, indique aussi garder le contact avec les élèves aux cycles secondaire et collégial en cette période de confinement. Dans ce sens, il partage en ligne des partitions, des cours et exercices audiovisuels avec les apprenants de l'instrument du kanun. Outre ces activités, M. Mekkaoui a un vif désir. «Je veux bien créer des ateliers de kanun dans toutes les villes du Maroc, organiser un concours national et international du kanun. En tant que professeur d'éducation musicale et «kanunji» qui a une formation pédagogique, je ne cherche pas à être un virtuose assez célèbre dans le monde. Mon objectif est d'enseigner cet instrument aux apprenants, qu'ils soient enfants, jeunes ou adultes», exalte-t-il.