Le poète marocain Salah Bousrif vient de publier son nouveau recueil de poèmes intitulé «Allayl Wa Ennahar» (Le jour et la nuit), chez la maison d'édition jordanienne «Khotout wa dilal». Cette publication consiste en une œuvre unique et enchaînée en grands titres répartis en trois chapitres. Le premier étant intitulé «Le summum de l'acropole». Quant au deuxième, il est appelé «Dans le premier fanage de l'éternité». De son côté, le troisième est titré «Une chute continue dans le vide». A propos de ces titres, le poète indique : «Avant l'existence, après celle-ci, dans tout ce que nous vivons comme étourdissement, crainte, dilemme et angoisse, dans l'obscurité d'une existence où nous tendons à une éternité contre un néant, la divinité a vu que notre sort est sur terre depuis la première chute dans le vide et le premier fanage de l'éternité». Avec un rythme apocalyptique et tragique, l'absence interagit avec la présence, l'éternité avec l'immortalité, l'existence avec le néant. «La langue se ressaisit. Elle recrée plutôt l'existence avec une musique oscillant entre des âmes enveloppées de cris d'étonnement, de craintes du vide et de voix lointaines», s'exprime le poète.