Réfléchir collectivement sur un plan d'action relatif à la phase post Covid-19 pour le secteur de l'artisanat. C'est sur quoi a insisté Nadia Fettah Alaoui lors de son échange jeudi avec les professionnels du secteur. La Ministère du Tourisme, de l'Artisanat, du Transport Aérien et de l'Economie Sociale s'est entretenue, en mode visioconférence, avec les présidents des chambres de l'artisanat représentant les douze régions du Maroc ainsi que le vice président de la Fédération des Chambres d'Artisanat. A l'ordre du jour, l'examen des difficultés du secteur dans ce contexte de crise sanitaire. L'occasion étant de débattre de nombreuses questions et sujets en lien avec la situation actuelle du secteur dans cette conjoncture exceptionnelle. « Cette rencontre s'inscrit dans la démarche participative prônée par le ministère avec les différents acteurs et les professionnels pour l'élaboration d'un plan commun d'accompagnement du secteur en ces moments difficiles », apprend-on du département ministériel. Les professionnels ont émis, lors de cette rencontre, de nombreuses propositions pour qu'elles soient exposées devant le comité de veille économique. La discussion a porté également autour des conditions sociales des artisans et tout particulièrement les aspects liés à la couverture sociale. « A ce sujet, il a été fait mention du projet de loi 50-17 relatif à l'exercice des activités de l'artisanat qui comprend d'importantes dispositions et de multiples acquis pour les artisans », relève-t-on du département du tourisme. Et de préciser qu' » à ce sujet, la Ministre a informé les présidents des chambres de l'artisanat du processus juridique parcouru par ce projet de loi et qui se trouve dans ses étapes finales au niveau de la Chambre des Représentants ». Nadia Fettah Alaoui a exprimé son souhait de voir ce projet adopté pendant la présente session parlementaire et ce en concertation et en coordination avec les représentants du secteur en vue d'améliorer ce texte de loi et de l'enrichir par tout ce qui peut contribuer à l'intérêt général de notre pays. La ministre a réitéré, par ailleurs, sa disposition à accueillir toutes les propositions et contributions qui sont de nature à développer le secteur. La porte du ministère est ainsi ouverte au débat et à la concertation en vue d'élaborer une vision commune selon une démarche participative et collective pour l'après-crise.