Sept militants présumés du mouvement de jeunes Basques Segi, placés en garde à vue mardi à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), ont tous été remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux, a-t-on appris jeudi de source policière. Sept militants présumés du mouvement de jeunes Basques Segi, placés en garde à vue mardi à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), ont tous été remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux, a-t-on appris jeudi de source policière. Jon Irigoyen et Tomas Daguerre, les deux derniers à être encore entendus par la police judiciaire, ont quitté le commissariat de Bayonne jeudi en milieu de journée. Les cinq autres militants présumés avaient été libérés mardi ou mercredi. Parmi eux figurait Egoitz Urrutikoechea, attaché parlementaire de Koldo Gorostiaga, un député européen de Batasuna, mouvement politique radical interdit en Espagne. L'opération menée sur commission rogatoire du juge antiterroriste de Paris Laurence Le Vert avait été menée tôt mardi matin par les policiers du SRPJ de Bayonne et les gendarmes à Ascain, Saint-Jean-Pied-de-Port, Ciboure, Ustaritz, Bassussarry et Larressore. Il s'agissait d'interroger les membres de Segi dans le cadre d'une information sur la "kale borroka" (guérilla urbaine) et sur des attentats contre des locaux de la police et de l'administration française, des domiciles de policiers, de gendarmes ou de douaniers, ainsi que des agences immobilières au Pays basque français entre 1999 et 2002. Askatasuna, association de défense des prisonniers politiques basques a de nouveau dénoncé jeudi dans un communiqué "cette véritable rafle" qualifiée de "démonstration de force et d'opération médiatique" qui démontre "la volonté répressive des autorités françaises".