Le milieu rural au Maroc devrait bénéficier du savoir-faire de l'ONG internationale PlaNet Finance Maroc. Les actions de l'ONG visent à soutenir les institutions de micro-finance. Conjuguée à l'expérience du Crédit Agricole, principal interlocuteur économique et financier du monde rural marocain, sa fondation dédiée à cette activité est de nature à développer des services financiers de proximité en faveur des populations démunies. Promouvoir les activités économiques génératrices de revenus à travers le financement et l'accompagnement de micro-projets dans les secteurs comme l'agriculture, l'artisanat, le commerce et les services, tel est l'objectif affiché par la convention de partenariat signée entre PlaNet Finance Maroc et la Fondation Crédit Agricole pour le micro-crédit. Le milieu rural au Maroc devrait bénéficier du savoir-faire de l'ONG internationale PlaNet Finance Maroc. Les actions de l'ONG visent à soutenir les institutions de micro-finance, en contribuant à leur professionnalisation à travers son expertise en matière de nouvelles technologies de l'information et de la communication. Conjuguée à l'expérience du Crédit Agricole, principal interlocuteur économique et financier du monde rural marocain, sa fondation dédiée à cette activité est de nature à développer des services financiers de proximité en faveur des populations démunies qui ne peuvent bénéficier des concours bancaires classiques. Ainsi, les populations des localités d'Errachidia, Rich et Erfoud ont été les premières à bénéficier du soutien de la Fondation Crédit Agricole. Le planning d'implantation du réseau de la Fondation prévoit l'ouverture d'antennes dans le haut Atlas et le Rif durant l'année 2003. La convention a été signée en présence de son président d'Honneur Jacques Attali, du président de PlaNet Finance Brahim Bejelloun Touimi et Said Ibrahimi président de la Fondation Crédit Agricole. «Les deux parties échangeront leur savoir-faire et expertise en vue de créer et mettre en œuvre des outils financiers permettant la mobilisation de fonds, notamment internationaux, pour le développement des institutions marocaines de la micro-finance en milieu rural» indique le communiqué de la Fondation Crédit Agricole. Ainsi, cette dernière bénéficiera de la mise en place d'instruments économiques et financiers appliqués à la micro- finance selon les quatre pôles d'intervention de PlaNet Finance : équipement et soutien technologique, formation et savoirs, rating et financement. Il est à rappeler que le Crédit Agricole a créé une fondation dédiée au développement d'une clientèle rurale ne présentant généralement pas les garanties suffisantes pour prétendre au crédit bancaire classique et qui peut concerner jusqu'à un nombre de 640 000 micro-exploitations dans le cadre de la loi relative au micro-crédit. L'objectif, comme défini par la fondation, est de promouvoir la création ou le développement en milieu rural de revenus monétaires issus de micro-entreprises agricoles, artisanales, commerciales et de permettre à toute une population jusqu'ici exclue du circuit bancaire d'intégrer le processus de développement économique et humain du Maroc. En parallèle, les efforts de la banque en matière de traitement du surendettement des agriculteurs sont louables. Cette opération, qui doit traiter radicalement le surendettement de près de 148.000 agriculteurs situés en zone Bour, porte sur un encours global de 10 milliards de dirhams. Elle a pour objectifs la reconstitution de la capacité d'endettement des agriculteurs, la réhabilitation de la culture de remboursement des crédits et le redressement de la situation financière du Crédit Agricole.Dans ce cadre, l'Etat et le Crédit Agricole prennent en charge une partie de l'encours en vue d'adapter les remboursements aux capacités réelles des agriculteurs. Pour les agriculteurs qui ont cessé toute activité avec le Crédit Agricole depuis 1996, le traitement consiste en l'annulation de 20 à 40% de l'encours, en contrepartie du règlement du reliquat par les bénéficiaires pour solde de tout compte. Concernant les agriculteurs encore en activité, le traitement consiste en l'annulation de 15 à 40% de l'encours des crédits, après le règlement immédiat par l'agriculteur d'une part allant jusqu'à 15% de l'encours, avec un rééchelonnement du reliquat sur une période de 15 à 20 ans à un taux d'intérêt bonifié, selon le niveau de l'encours et la zone agro-climatique.