Présent à la cérémonie d'ouverture qui s'est déroulée lundi, Aziz Akhannouch, ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, a déclaré que «le Salon du cheval d'El Jadida figure parmi les événements équins les plus connus dans le monde. Il représente une vitrine ouverte sur notre riche patrimoine culturel lié au cheval». Il a également ajouté que l'évolution remarquable de cet événement revenait en premier lieu à la Haute volonté de SM le Roi Mohammed VI qui entoure cette manifestation de sa Haute attention et de son suivi. Tenue sous le thème «Le cheval dans les écosystèmes des Marocains», cette édition met à l'honneur les races nationales, notamment le barbe et l'arabe-barbe qui constituent un élément clé pour les écosystèmes au sein desquels ils évoluent. Pour le ministre, «un tel événement est l'occasion d'exprimer le profond attachement des Marocains à cette noble créature qu'est le cheval, mais aussi au développement des activités et métiers équestres au Maroc. Il offre également une plateforme d'échange incontournable entre les différents intervenants dans le secteur équin». La stratégie nationale pour le développement de la filière équine a pour ambition de valoriser de façon durable le rôle participatif du cheval dans l'économie nationale et de faire de sa filière un moteur de croissance économique et sociale. Et c'est chose faite. Grâce à la stratégie nationale de la filière équine marocaine, le nombre de naissances équines annuelles sur les cinq principales races a pu augmenter à raison de +31% entre 2011 et 2018, pour finalement s'établir à 4.300 naissances avec une nette amélioration de la qualité génétique. Le nombre de chevaux barbes a également plus que doublé passant de 800 en 2011 à près de 2.000 en 2018. Cette même période a connu l'organisation de 674 courses hippiques additionnelles (+38% vs 2011). En 2009, le nombre d'emplois directs et indirects générés par la filière cheval était estimé à 6.500. Aujourd'hui, pas moins de 30.000 emplois sont assurés grâce à la filière équine qui contribue à 0,6% du PIB national, à hauteur de 6 milliards de dirhams de production de richesse, contre 3,4 milliards en 2007.