Ces projets sont destinés à la consolidation de la collaboration entre le gouvernement local et les citoyens, l'amélioration de l'environnement des affaires, la création de partenariat public-privé et l'insertion socio-économique des jeunes en situation difficile. Le nouveau don de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), d'une valeur de 94 millions de dollars (environ 846 millions DH), pour le Maroc sera concrétisé sur les «4 années à venir». Cette durée précisée, mercredi à Rabat, lors de la signature d'un accord portant sur ce don, par Mohamed Benchaaboun, sera marquée par 3 projets. Des projets divers Comme le détaille le ministre de l'économie et des finances, le 1er projet concerne un programme de développement local intégré qui englobera les secteurs de la croissance économique et de la gouvernance dans les régions de Marrakech-Safi et Beni Mellal-Khénifra. Quant au 2ème, il porte sur un partenariat public-privé pour la création d'un pôle technologique de réalité virtuelle et de réalité augmentée dans une université. Le 3ème projet étant consacré au soutien des activités raffermissant la résilience des communautés en consolidant les capacités des institutions clés et des organisations de la société civile pour fournir des services aux jeunes en situation de risque dans les communautés vulnérables. Par l'occasion, M. Benchaaboun, qui rappelle les domaines de travail de l'USAID dont l'éducation et le climat des affaires, ne manque pas de caresser l'espoir d'avoir d'autres «opportunités avec l'agence». Un clin d'œil aux exportations et importations Le ministre, qui se félicite également des relations avec l'USAID et les Etats-Unis, évoque l'accord de libre échange avec ce pays. «Depuis 2006, les importations ont quadruplé et les exportations ont triplé. Ce sont des réalisations qui nous encouragent à aller de l'avant pour œuvrer pour le développement des échanges», indique-t-il. L'argentier du Royaume s'exprime également sur les investissements directs à l'étranger. «Nous souhaitons qu'ils soient réalisés davantage dans d'autres secteurs à l'instar de l'industrie, l'agroalimentaire et l'agro-industrie», enchaîne-t-il. Assistance inclusive et efficacité De son côté, la chargée d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis au Maroc, Jennifer Rasamimanana, qui évoque les accords de coopération conclus avec le Maroc dont celui d'amitié, se félicite de ce nouvel accord signé «la veille de la fête de l'indépendance des Etats-Unis». Le Maroc ayant été le premier pays à reconnaître l'indépendance de l'Amérique ; une fête célébrée le 4 juillet chaque année. «Depuis mon arrivée au Maroc, j'ai voyagé de par le Royaume et je suis impressionnée par le dynamisme des Marocains», poursuit-elle. L'oratrice évoque également les career centers lancés par l'USAID qui ont bénéficié à 200.000 jeunes. «L'impact se ressent déjà», commente-t-elle. A propos de ce nouveau don, Mme Rasamimanana souligne que des programmes seront concrétisés dont la mise en œuvre de la régionalisation avancée et le développement socio-économique inclusif. Le tout étant, selon ses dires, avec une «assistance inclusive et efficacité». «Nous allons continuer à chercher des opportunités pour agrandir cette coopération», enchaîne-t-elle. Insertion socio-économique des jeunes A son tour, Brooke Isham, directrice de l'USAID au Maroc, se félicite de ce nouvel accord. «Cette signature est l'aboutissement de plusieurs mois de concertation avec nos partenaires marocains du gouvernement, de la société civile et du secteur privé», précise-t-elle. Selon elle, cet accord est également une nouvelle génération de coopération pour le développement inclusif. «C'est aussi une nouvelle ère de coopération entre l'USAID et les autres parties pour le lancement de plusieurs projets afin de consolider les dimensions de l'inclusion dans le développement local», ajoute-t-elle. Pour celle-ci, ces projets sont également destinés à la consolidation de la collaboration entre le gouvernement local et les citoyens, l'amélioration de l'environnement des affaires, la création de partenariat public-privé et l'insertion socio-économique des jeunes en situation difficile. «Ces projets s'alignent avec les efforts et les priorités du gouvernement marocain», conclut-elle.