Lahcen Naciri remplace l'ex-président Mustapha Mechiche Alami à la tête de la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC). Ainsi en a décidé l'instance fédérale réunie en assemblée générale extraordinaire dimanche au Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat. Lahcen Naciri, de l'Union sportive de Fès (USF), a été élu président de la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC). L'instance fédérale était réunie en assemblée générale extraordinaire dimanche au Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat. Le nouveau patron du vélo marocain a été élu par 28 voix sur 31, en remplacement de Mustapha Mechiche Alami, qui était suspendu depuis plusieurs mois. Le début des travaux a d'ailleurs été consacré à l'examen de la question de la légalité de la suspension de l'ex-président, Mustapha Mechiche Alami. Ce dernier, dont le mandat devait en principe courir jusqu'en 2005, avait fait l'objet d'une suspension émanant de membres du bureau fédéral, conduits par le vice-président et le secrétaire général, en avril 2002, soit quatre mois seulement après son élection. Dimanche donc, M. Mechiche Alami s'est présenté avec un document attestant que certains membres du Bureau fédéral avaient renoncé à leur décision initiale de suspendre l'ex-président. Ce qui avait créé une certaine confusion. Une confusion qui a amené l'ex-président à quitter la tribune et à laisser le Bureau fédéral se retirer dans son ensemble pour se prononcer par vote sur le retour ou le départ définitif de Mechiche Alami. Le résultat du vote a donné vingt voix en faveur du départ, contre quatorze pour le retour. A la suite de quoi le président de l'US Fès, Lahcen Naciri, présenta sa candidature au poste de président de la FRMC. Il sera élu par 28 voix sur 31. Le nouveau président n'a pas perdu de temps pour procéder à la formation du bureau fédéral qui se compose de dix membres qui se répartiront les tâches lors d'une prochaine réunion. A présent qu'il semble que le problème est réglé, le nouveau bureau doit passer à une nouvelle étape et se pencher sérieusement sur la situation et le développement du cyclisme national. Cela passe par un calendrier de compétitions bien fourni. Et pour le respecter, cela présuppose une bonne santé des clubs, qui vivent souvent des situations difficiles. Le public marocain, qui a toujours été amateur de cyclisme, une discipline qui lui a procuré bien des joies, se remémore avec nostalgie la grande époque du Tour cycliste du Maroc. Et notamment lorsque les El Gourch, Farak, Belcadi, Nejjari, Afandi, Benbouila et bien d'autres encore s'illustraient. Composée de brillantes individualités, la nouvelle génération, menée par Abdelaâti Saâdoune, récent vainqueur du Tour du Faso et deuxième au Tour du Sénégal, mérite que l'on s'intéresse à elle et qu'on lui procure les moyens de ses ambitions. Ces jeunes sont de la graine des champion. Et il serait vraiment dommageable et criminel que l'on ne s'intéresse pas à leur sort.