Rabat a abrité dernièrement l'assemblée générale de la FRMC en présence des représentants des ligues et des clubs, des vétérans du vélo et de la presse sportive. Parmi les points débattus : le Tour du Maroc 2005. Les assises étaient présidées par le président de la fédération, Lahcen Naciri, mais dirigées par le premier vice-président Hassan Mouahid. Les travaux de cette réunion se sont déroulés dans une ambiance sereine. Ouvrant les débats Hassan Mouahid a donné la parole au secrétaire général, Abdelkhaled El Khaldouni, qui donna lecture au rapport moral. Rapport qui relate le travail du bureau fédéral qui a le mérite de ressusciter le tour du Maroc en organisant la 18ème édition qui a connu la participation de quatorze pays et trois sélections nationales. Cette édition avait pour mission de renouer avec le passé et de promouvoir cette discipline à travers le royaume grâce à la conjugaison des efforts des autorités locales, avec le soutien des sponsors et la couverture médiatique. La participation marocaine aux jeux panarabes d'Alger, où la sélection masculine était malchanceuse contrairement aux lionnes de l'Atlas avec l'exploit réalisé par la jeune Atika Sabib qui a raflé trois médailles d'or et deux d'argent, a été également au centre des débats. À la fin de son rapport El Khalldouni a rappelé à l'assistance que la 19ème édition du Tour du Maroc, qui verra la participation de plus de 20 pays, est prévue à la fin du mois de mars 2005, ainsi que l'organisation du championnat arabe seniors et juniors en août 2005. Quant au championnat du monde junior, édition 2010, qui aura lieu au Maroc, la FRMC recevra dans les jours qui viennent une délégation de l'union du cyclisme international pour étudier le dossier technique et organisationnel. Quant à l'argentier de la fédération, Lahcen Kharssi, il a présenté un rapport financier qui fait état de recettes globales estimées à 5.668.206,00 de DH et des dépenses évaluées à 5.491.584,70 de DH, soit un déficit de l'ordre de 176.621,30 de DH. Toutefois, le budget reste handicapé par les dettes héritées de l'ex-bureau fédéral. Les deux rapports ont été approuvés à l'unanimité sans discussion ni commentaire. Prenant la parole Lahcen Naciri a lancé un appel à l'assistance. «La porte est ouverte à tous», a-t-il dit, pour que chacun mette son expérience au service du vélo et rejoindre le bureau fédéral. Avant le vote, des alliances se sont formées dans les coulisses. « On ne change pas une équipe qui gagne», dit l'adage, mais on a fini par appliquer les règlements et les résultats des urnes qui ont reconduit les anciens, accompagnés du vétéran Zaghloul qui a rejoint, ainsi, l'instance fédérale après une longue absence. Selon Mustapha Nejjari, directeur technique national et figure de proue du cyclisme national, le cyclisme national est sur la bonne voie. «Le bureau fédéral est à sa deuxième année. Nous avons participé à de nombreuses compétitions pour permettre à nos coureurs d'acquérir une certaine maturité. Actuellement, le travail de la commission technique se penche sur les moins de 23 ans et les juniors. Pour Yassine Bennani, président du CCM Marrakech, créer un nouveau club relève du parcours du combattant. «Nous venons de créer un club de cyclisme, mais un nouveau club est pénalisé par les frais d'affiliation, car le règlement stipule pour les nouveaux entrants des frais plus élevés. La saison précédente, on était contraint à payer 3.000 DH», a confié ce dernier. Avis partagé par Pierre Alain Renfer du même club. «La fédération nous oblige à verser 3.000 DH pour chaque sponsor. À mon avis, il faut réviser les statuts», a conclu ce dernier.