Le fonds permet aux femmes en situation difficile de percevoir un montant de 1.400 dirhams par mois dans les conditions fixées par la loi. La Fédération nationale des femmes du RNI mobilise ses compétences pour sensibiliser autour du Fonds d'entraide familiale. Médecins, élues, ingénieures, adouls, avocates, femmes au foyer …elles étaient plus de 600 femmes à participer à la table ronde organisée par la Fédération nationale des femmes du Rassemblement national des indépendants le 6 mars à Casablanca dans le cadre de la Journée internationale de la femme. L'objectif étant d'échanger sur les finalités du «Fonds d'entraide familiale» et les problèmes rencontrés par les femmes en situation difficile. A l'ouverture de cette rencontre, Amina Benkhadra, présidente de la fédération, s'est arrêtée sur les acquis de la femme marocaine en termes de droits, le rôle des partis dans la protection de ces droits et le travail qui reste à effectuer en la matière pour améliorer les conditions de la femme. Exerçant pendant 25 ans au Parlement européen, Doris Pack, invitée d'honneur et membre du EPP, a de son côté exprimé son grand respect pour tout le travail et l'engagement des femmes RNI, notamment sur le volet de la formation faisant également remarquer le soutien apporté par les hommes du RNI dans ce processus. Présent lors de ce débat, Mohamed Aujjar, ministre de la justice et membre du bureau politique du parti de la colombe, a rappelé les modifications apportées par la loi n° 83.17 relative à l'amendement du projet de loi n° 41.10 fixant les conditions et les modalités pour bénéficier du Fonds d'entraide familiale. Cette loi tend donc à agrandir le champ des personnes bénéficiaires et à simplifier les procédures pour y bénéficier. «L'objectif pour nous c'est de transmettre ce message auprès des femmes dans les quartiers populaires afin qu'elles puissent savoir que ce fonds existe et qu'elles peuvent en bénéficier en vertu de la loi», explique le ministre de la justice précisant que le fonds permet aux femmes en situation difficile de percevoir un montant de 1.400 dirhams par mois dans les conditions fixées par la loi. A la tête de l'association des médecins du RNI Nabila Rmili qui a confié que le parti a fait le choix de débattre autour du Fonds d'entraide familiale lors de cette rencontre. «Nous avons l'ultime conviction que grâce à ce fonds nous pouvons venir en aide à plusieurs catégories de femmes. La réforme était nécessaire dans ce sens et il est désormais possible pour une plus grande partie des femmes d'en bénéficier dont les femmes divorcées et les femmes célibataires ayant des enfants. On a mis l'accent sur cette réforme de la loi pour qu'on puisse voir l'ensemble des femmes nécessiteuses en situation difficile en profiter», explique-t-elle. Nabila Rmili a également fait part du bilan de la fédération qu'elle a qualifié de satisfaisant dans la mesure où depuis la création de la fédération, celle-ci a pris en charge un certain nombre de femmes dans le cadre d'une formation professionnelle grâce à laquelle elles pourront accéder au marché de l'emploi et être autonomes. «En tant que médecin et actrice dans le social, je peux vous dire que grâce à nos programmes et au mouvement que nous avons enclenché au sein de notre parti politique, nous espérons atteindre une grande catégorie de femmes par le biais de la voie de la confiance», conclut-elle. Au cours de ce débat, les membres de la fédération et les experts présents ont également discuté avec l'assistance des sujets comme l'accès des femmes aux métiers de la justice, la lutte contre les violences faites aux femmes ou encore la protection de la femme en situation de précarité.