Tenant compte du gel de 15 milliards de dirhams des crédits de paiement, le taux de reports est passé de 84% en 2013 à 36% en 2017, soit une diminution annuelle moyenne de 19%. Il se serait apprécié de 16,5 % sur la période 2011-2019. Le montant global des investissements publics atteint cette année les 195 milliards de dirhams, dont une grande partie revient aux établissements et entreprises publics. En effet, l'investissement global prévu pour les EEP au titre de l'année 2019 s'élève à 99 milliards de dirhams au moment où 77,5 milliards de dirhams sont alloués au budget de l'Etat et 18,5 milliards de dirhams aux collectivités territoriales. C'est ce que l'on peut relever de la note sur la répartition régionale de l'investissement qui accompagne la loi de Finances 2019 et dont une note de synthèse a été publiée, lundi 7 janvier sur le site officiel du ministère de l'économie et des finances. Cette note qui arrive cette année à sa quatrième édition s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle approche de gestion des investissements publics. Le document met en exergue l'effort engagé par l'Etat à consolider les marges budgétaires dégagées au profit de l'investissement public, soit une augmentation de plus 44,4% entre 2009 à aujourd'hui. «En parallèle avec cet effort budgétaire, le gouvernement n'a cessé d'accorder une attention particulière à l'accélération du rythme d'exécution de l'investissement public, tout en veillant à sa répartition régionale de manière à garantir un développement intégré et équilibré des différentes régions du Royaume», peut-on lire de ladite note. En analysant l'évolution des réalisations du budget général d'investissement, il ressort une amélioration de près de 17 points du taux d'exécution des crédits d'investissements imputés au budget général en 4 ans. Il est ainsi passé de 62,43% en 2013 à 78,99% en 2017. Une amélioration qui résulte de l'entrée en vigueur des dispositions de la nouvelle loi organique des finances en matière de promotion de la gestion publique, notamment l'approche de performance et le plafonnement des reports à 30 % des crédits de paiement ouverts au titre du budget d'investissement. Se référant au document du ministère de l'économie et des finances, le taux de reports, par rapport aux crédits ouverts, a affiché une amélioration continue. Tenant compte du gel de 15 milliards de dirhams des crédits de paiement, le taux de reports est passé de 84% en 2013 à 36% en 2017, soit une diminution annuelle moyenne de 19%. En ce qui concerne les investissement publics portés par les EEP, on peut relever un taux d'exécution de 60% en 2017, soit des réalisations de l'ordre de 61,28 milliards de dirhams. Les projets portés par les collectivités territoriales ont été réalisés à hauteur de 27% en 2017 représentant une enveloppe budgétaire de 15,55 milliards de dirhams contre 10,97 milliards de dirhams en 2013. Pour rappel, la note relative à la répartition régionale de l'investissement est répartie en cinq axes. Le premier est consacré en effet à l'analyse de la structure et de l'évolution de l'investissement public. Le deuxième axe revient sur le rôle de l'investissement public au service d'un équilibre territorial et social. Le troisième chapitre traite de l'émergence de la région comme acteur principal dans le développement des territoires. Les derniers axes de ce document portent sur les perspectives d'amélioration de la gestion de l'investissement public en vue d'accroître son efficacité et son impact au niveau régional d'une manière équilibrée.