Les indemnités allouées aux fonctionnaires du MEN sont de l'ordre de 5,5 milliards de dh dont 4 milliards pour les indemnités. La gestion moderne des ressources humaines, dont les principaux axes ont été présentés mardi à Rabat par Habib El Malki, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, occupe une place importante dans le programme général du ministère, qui compte 280.000 fonctionnaires. Les orientations générales de cette stratégie visent à faire de ce département une institution moderne qui jouit de la confiance des membres de la famille de l'éducation et de la formation. La stratégie du MEN entend démocratiser la procédure de nomination aux postes de responsabilité et mettre en application le projet de décentralisation et de déconcentration, en plus de la qualification des compétences. M. El Malki a annoncé, en outre, que l'enveloppe financière globale consacrée à l'application des décrets relatifs aux statuts et aux régime des indemnités allouées aux fonctionnaires du MEN est de l'ordre de 5,5 milliards de dh dont 4 milliards pour les indemnités. Par ailleurs, il a souligné que la mise en application des dispositions afférentes à la réforme de l'éducation et de la formation dépend essentiellement du rôle dévolu à l'élément humain dans l'architecture du ministère, précisant que « la réforme est conçue comme étant globale et structurelle » pour pouvoir répondre aux besoins de l'économie et de la société marocaines.Insistant sur la nécessité de dynamiser le rôle des académies régionales, M. El Malki a affirmé que l'année 2003 sera celle du lancement de la régionalisation en matière d'éducation et de formation, soulignant que les fonctions des académies et celles des délégations sont plutôt complémentaires et ne comportent pas de confusion de nature à compromettre les termes de la réforme. Concernant les rapports avec les partenaires sociaux, le ministre a indiqué qu'un agenda annuel a été mis en place de concert, afin d'assurer le bon déroulement de l'année scolaire et d'éviter les rencontres tenues sous la pression des crises. Il a aussi préconisé d'instaurer des mécanismes de contrôle et de suivi, afin que certaines décisions ne restent pas soumises aux aléas conjoncturels.