Depuis quelques semaines, les agressions à l'arme blanche perpétrées par des malfaiteurs aux visages couverts par des cagoules marquent fortement la chronique judiciaire à Salé. La police judiciaire de la ville de Salé a mis fin aux activités d'une bande de malfaiteurs qui s'attaquaient à leurs victimes à l'aide d'armes blanches. Visages couverts de cagoules et équipés de coutelas et d'une épée, deux repris de justice déjà condamnés pour divers délits où la violence revient le plus souvent, dépouillaient les passants de leurs biens après les avoir agressés sans le moindre regret. D'après le PV de la police judiciaire , les deux taulards sont considérés comme étant des dangereux criminels sans scrupule . Leurs casiers judiciaires témoignent de leur agressivité. Le plus âgé, Ahmed, 26 ans a déjà été écroué six fois pour vols qualifiés et agressions à l'arme blanche. Le second, bien qu'il soit moins âgé, a franchi les portes de la maison d'arrêt de Salé à sept reprises. Toutes ses condamnations ont été purgées pour des délits de violence. Brahim, surnommé le Fou est un vrai délinquant notoire, d'ailleurs son casier judiciaire le témoigne clairement. Sa dernière condamnation de trois ans de prison ferme était pour tentative d'homicide volontaire. Au cours d'une beuverie nocturne, il a agressé un autre délinquant en lui assénant un coup d'épée en pleine tête. Heureusement, la victime n'avait pas succombé à ses blessures. Au cours de leurs interrogatoires, les deux voyous ont avoué être responsables de 16 affaires d'agressions et quatre opérations de vols qualifiés dans des maisons situées au centre-ville. Les victimes qui avaient déjà porté plainte au moment de leur agression se sont présentées au commissariat de police et ils ont reconnu leurs agresseurs sans aucune hésitation. De leur côté, les mis en cause ont reconnu les victimes, ils ont même donné les détails de certaines agressions qui ont été perpétrées sur des femmes. Au bout de deux jours de garde-à-vue, d'autres personnes apparemment agressées se sont présentées à la police pour savoir s'il s'agit bel et bien de ceux qui les avaient attaquées. Pour l'instant, l'enquête est toujours ouverte et le chef de la PJ n'exclut pas leur implication dans des agressions ayant coûté quelques jours d'hospitalisation à trois femmes mariées et mères de familles. Lesdites femmes seront certainement convoquées devant le juge d'instruction pour confrontation . En attendant, ils ont été présentés à la Cour d'appel pour association de malfaiteurs et agressions.