Il sera projeté à partir du 14 novembre dans les salles obscures Après avoir été récompensé au Festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie, le nouveau film du réalisateur Abdelilah El Jaouhari, «Cri de l'âme», arrive sur les écrans marocains. Il sera projeté dans les salles obscures à partir du 14 novembre. Il revisite le rôle de l'Aïta durant des étapes importantes de l'histoire contemporaine du Maroc. «C'est un film qui rend hommage à cet art», avait indiqué le réalisateur à propos de son film. D'une durée de 1h35mn, le film dont le scénario est conçu par Othmane Achekra relate l'histoire de Driss au début des années 70. Celui-ci se voit affecté à Khouribga pour renforcer le corps de la police judiciaire. Dans cette ville, il aura pour mission d'arrêter des activistes. En même temps, il fera la connaissance de Cheikh Errouhani et de sa compagne Chikha Ezzouhra qui vont lui faire découvrir l'art de la chanson populaire Al Aïta, le sens de la sagesse et le principe de la fidélité. «En cette période, le cadavre d'une jeune blonde est découvert sans identité. Driss mènera une enquête dans l'horizon de découvrir les secrets du crime et ses raisons, mais il va se retrouver devant un mystère et des questions resteront en suspend : qui est la victime ? Quelle est sa relation avec le temps et le lieu ?..», indique le synopsis du film. Abdelilah El Jaouhari a fait appel à plusieurs figures de renom du cinéma marocain, notamment Saida Baadi, Mohamed Rezine, Hassan Badida, Salah Dizane et Benaissa Jirari. Il faut noter que ce film a bénéficié des subventions du fonds d'aide du Centre cinématographique marocain d'une valeur de 3 millions 400 centimes. Il a été projeté dans la catégorie long métrage de la compétition officielle de la 24ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan. D'ailleurs, il a raflé le prix du meilleur scénario au Festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie tenu en octobre. Pour rappel, Abdelilah El Jaouhari a réalisé plusieurs productions artistiques. Ainsi, il compte à son actif le court-métrage «De l'eau et du sang» ayant raflé le prix Poulin d'or au Festival Fespaco de Ouagadougou en 2015. Aussi, Abdelilah El Jaouhari a réalisé le film documentaire intitulé «Rajae Bent El Mellah» qui a décroché dix-sept prix dans plusieurs festivals nationaux et internationaux. Il compte également «La danseuse» et le court-métrage «Clics et déclics».