Le film évoque plusieurs questions sociales telles que le football, la religion, le pouvoir, l'argent et les drogues La nouvelle saison cinématographique s'annonce inédite. Après la sortie nationale du film «De Sable et de Feu (le rêve impossible !)» de Souheil Benbarka, c'est au tour du nouveau film «Hala Madrid, Visca Barça» d'Abdelilah El Jouhary d'être à l'affiche. Très attendue par les fans du cinéma et du football, cette comédie sera projetée dans les salles obscures à partir du 2 octobre. En effet, ce film dont le scénario est conçu par Othmane Achekra met en scène durant 95 mn l'ambiance que génèrent les supporters lors d'un match entre le Barça et le Real. «En principe, c'est une œuvre qui relate un ensemble de faits qui se déroulent dans un quartier populaire. Il aborde plusieurs questions sociales telles que le football, la religion, le pouvoir, l'argent, et les drogues», nous a confié le réalisateur dans un entretien. Pour tourner son film produit par Chaoui Production, le cinéaste a fait appel à une sélection de figures du cinéma marocain. Prennent part à ce long-métrage Houda Sidki, Abdalhak Belmjahed, Saidia Azgoun, Abdelilah Rachid, Mohammed Hmismsa, Abdellatif Chekra, Omar Azouzi et Abir El Garoui. Le film dont l'histoire se déroule dans la région de Marrakech raconte comment un puissant barbu (Boulhwajeb), coureur de jupons et fan du Real Madrid, impose aux habitants son amour pour le club madrilène et interdit toute autre appartenance footballistique et mène une chasse aux supporters du Barça sur fond d'une ambiance du Clasico Barça-Real. «Cette situation va changer quand un jeune du quartier, supporter du Barça, revient d'Espagne, chacun des deux hommes essaiera de rallier un maximum de personnes à son clan. Néanmoins, les objectifs de Boulhwajeb et ses hommes sont autres que l'amour du foot. Ils utilisent les supporters pour des raisons politiques ou religieuses», peut-on lire dans le synopsis. Il faut noter que «Hala Madrid, Visca Barça» est le deuxième film de Abdelilah El Jouhari après «Cri de l'âme». Outre cette œuvre, le réalisateur compte à son actif le court-métrage «De l'eau et du sang» ayant raflé le prix Poulin d'or au Festival Fespaco de Ouagadougou en 2015. Aussi, il a réalisé le film documentaire intitulé «Rajae Bent El Mellah» qui a décroché dix-sept prix dans plusieurs festivals nationaux et internationaux. Il compte également «La danseuse» et le court-métrage «Clics et déclics».