L'organisation séparatiste basque ETA est revenue mercredi sur le devant de la scène judiciaire, avec le projet d'assassinat d'un juge antiterroriste parisien et une tentative déjouée d'évasion d'Etarras de la maison d'arrêt de La Santé à Paris. L'organisation séparatiste basque ETA est revenue mercredi sur le devant de la scène judiciaire, avec le projet d'assassinat d'un juge antiterroriste parisien et une tentative déjouée d'évasion d'Etarras de la maison d'arrêt de La Santé à Paris. C'est à l'occasion de l'arrestation en décembre de plusieurs membres de l'ETA dans le sud-ouest que les policiers français ont découvert des documents concernant les déplacements et les habitudes de la magistrate Laurence Le Vert, en charge de nombreux dossiers sur l'ETA, indique-t-on mercredi de sources judiciaires. Depuis, le dispositif de sécurité autour de la magistrate -la seule femme parmi les quatre juges antiterroristes du palais de Justice de Paris- a été renforcé. Il y a quelques années, des documents concernant des repérages autour du domicile de cette magistrate, bête noire de l'ETA, avait déjà été retrouvés lors d'interpellations. Par ailleurs, six membres présumés de l'ETA, dont un chef de l'appareil militaire, détenus à La Santé à Paris, ont été transférés la semaine dernière vers trois prisons, après un projet d'évasion déjoué le 2 janvier.