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Beaucoup reste à faire
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 19 - 12 - 2002

La mise à niveau fait désormais figure d'espoir. Des espoirs en un produit Maroc compétitif, une économie moderne, prospère et créatrice de richesses. Les opérateurs économiques ne jurent que par elle. Réactions.
Pour certains, il s'agit de l'unique moyen de se mettre au diapason de la perspective 2012, date de la mise en œuvre de la zone de libre-échange entre le Maroc et l'Union européenne. Pour d'autres, c'est de l'avenir de toute l'économie nationale qu'il s'agit, peu importent les enjeux et les échéances. Mais tous sont unanimes à dire que la mise à niveau de l'économie nationale est synonyme d'issue de secours pour une entreprise marocaine qui n'a toujours pas pris sa vitesse de croisière.
L'optimisme est de rigueur. « Nous voyons dans la nouvelle politique, dont le discours de M. Jettou a donné les lignes principales dans sa déclaration gouvernementale, un coup d'accélérateur remarquable de tous les chantiers économiques en cours ou à venir. L'approche sectorielle de la mise à niveau profitera certainement aux secteurs vitaux de l'économie nationale comme le tourisme et l'agroalimentaire », nous a déclaré Adnane Debbagh, président de la Fédération des PME/PMI au sein de la CGEM dans un entretien.
Prévus initialement en 2010, les chantiers majeurs à même d'assurer une continuité, avec une cadence accélérée des réformes, sont désormais programmés jusqu'à 2007. La nouvelle politique sur le renforcement de l'infrastructure économique ne manquera pas de baliser le terrain, doublée d'une approche globale de la problématique sociale par la volonté d'accélérer la promulgation des lois sur le code du travail, sur les accidents de travail et sur l'assurance maladie obligatoire.
Pour M. Debbagh, le Premier ministre s'est engagé sur un cahier de charges bien défini, un timing bien précis et une approche prônant l'obligation de résultat. Pour lui, le véritable changement est à chercher de ce côté. Optimiste, M. Debbagh n'en est pas moins surpris de voir disparaître un département comme celui de la PME/PMI. « Son maintien aurait largement contribué à cette nouvelle dynamique, notamment dans la résorption du chômage », regrette-t-il. Pour le président de la CGEM, Hassan Chami, les mesures gouvernementales visant la mise à niveau et, par là, l'accroissement de l'investissement sont certes positive. « Nous en avons pour preuve la création des centres régionaux d'investissement et des zones industrielles à laquelle nous assistons depuis un certain temps, de même que les exonérations fiscales dont bénéficient les entreprises en constitution », nous avait-t-il déclaré. Mais, pour lui, ce sont aussi des mesures partielles et sectorielles. « Or, elles ne peuvent pas être vraiment efficaces que si elles sont prises dans le cadre d'une optique de développement aussi globale qu'effective. C'est dans ce sens où il reste beaucoup à faire », remarque M. Chami. Le président de la CGEM déplore également la visibilité sociale qui tarde à venir et qui se traduit par le caractère conflictuel qui règne toujours sur les rapports entre l'investisseur et le travailleur. Au niveau du code du travail, la loi organique relative au droit de grève, ses motifs et les formes qu'elle peut prendre, sont d'une extrême urgence. A cela s'ajoutent, selon lui, les coûts des facteurs de production, comme celui de l'énergie, qui doivent être alignés sur ceux des pays européens.
La fiscalité doit également être revue dans le sens de l'allégement. «Autre point primordial est celui de la main-œuvre qualifiée. Tout développement économique et toute réussite d'investissement ne sauraient se faire sans des cadres compétents et très qualifiés», constate-t-il. D'après M. Chami, une réforme qualitative de la formation professionnelle est à établir de toute urgence au Maroc.


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