L'ouverture de l'université sur son environnement local et international permet aux lauréats de demain de s'adapter aux exigences de l'entreprise moderne. L'Université Mohammed V-Agdal, organise, les 13 et 14 décembre à l'Ecole Mohammedia d'Ingénieurs, un colloque international sur le thème « l'Université dans son environnement ? pour un partenariat renouvelé». Les débats de ce colloque, auquel prend part une pléiade d'universitaires, portent sur deux volets. Il s'agit, d'une part, du contenu du partenariat à promouvoir entre «la nouvelle université» Mohammed V-Agdal et son environnement, et d'autre part des formes et des procédures de sa mise en oeuvre. Le programme de cette manifestation de deux jours prévoit égalementla présentation de communications sur les expériences d'Universités étrangères telles l'Université Pierre Mendès- France de Grenoble, en France, l'Université Libre de Bruxelles, l'Université de Turin et l'Université de Grenade. Il faut dire que la question de l'ouverture de l'université sur son environnement local et international se pose aujourd'hui plus que jamais. Appliquer des méthodes issues du monde de l'entreprise, adapter les formations dispensées aux exigences du tissu économique et industriel. Tels sont les critères qui permettront aux lauréats de demain de répondre aux véritables besoins de l'entreprise moderne, et mettre, par ailleurs, un terme au déphasage enregistré ces dernières années entre la formation et les réalités du marché du travail. Déphasage qui ne fait qu'augmenter le nombre de diplômés chômeurs dans notre société et instaurer un malaise au sein de l'univers estudiantin. Pour atteindre ces objectifs et améliorer les prestations fournies par l'université à l'égard des usagers et des partenaires, l'université est appelée à renforcer l'offre de formation initiale, continue et professionnelle. Elle devra aussi développer la recherche fondamentale, technologique et appliquée. Rapprocher la formation initiale et la formation continue et encourager la recherche technologique, parallèlement à la recherche fondamentale déjà installée dans les Facultés. Enfin, il faudra valoriser la recherche scientifique et les travaux des laboratoires et mettre en œuvre la professionnalisation des filières de telle sorte à répondre aux réalités et aux exigences du marché du travail, national et international.