Lors d'une séance des questions orales au Parlement, Mostafa Mansouri a déclaré que des mesures seront prises prochainement pour trouver une solution à l'affaire de la société "Al-Najat"et qu'une commission d'enquête sera constituée à ce sujet. Interrogé, mardi à Rabat, lors d'une séance des questions orales à la Chambre des Représentants sur les questions d'actualité, particulièrement celle de la société émiratie « Al-Najat » par les représentants des groupes de l'Union démocratique, l'Union constitutionnelle et le Parti de la justice et du développement, le ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Mustapha Mansouri, a annoncé que ce dossier concerne tous les Marocains, étant donné que les candidats victimes de cette opération proviennent de toutes les régions du Royaume. M. Mansouri a, également, ajouté que l'ensemble du gouvernement est décidé à se mobiliser pour trouver des solutions à ce problème. Dans ce cadre, il s'est référé aux propos tenus par le Premier ministre lors de sa réponse sur les remarques présentées par les groupes parlementaires sur la déclaration gouvernementale. D'un autre côté, il s'est engagé à mettre en place une commission interministérielle chargée d'étudier l'ensemble des aspects relatifs à ce dossier. M. Mansouri a indiqué dans ce cadre qu'une commission interministérielle s'attellera à trouver dans les plus brefs délais une solution adéquate à cette affaire qui préoccupe l'opinion publique nationale. Par ailleurs, il a tenu à annoncer que son département accorde un intérêt particulier à cette affaire, ce qui explique la prise dans les prochains jours d'une série de mesures pour trouver un règlement à l'affaire du recrutement des jeunes marocains par la société émiratie «Al-Najat». Parmi ces mesures, le ministre a cité la tenue du Conseil d'Administration de l'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences (ANAPEC), ainsi que la reconsidération des méthodes de fonctionnement de l'ANAPEC et la révision de ses structures. Dans le même ordre, il a insisté sur la nécessité de délimiter les responsabilités concernant ce scandale, à tous les niveaux, invité la Chambre des conseillers à agir dans le sens de la création d'une commission ad-hoc et exprimé sa prédisposition à lui donner les détails concernant ce sujet et à lui fournir tous les documents nécessaires. Une position qui a été exprimée par l'ensemble des syndicats représentés au Parlement, dont l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), proche du Parti de l'Istiqlal. Un parti impliqué, d'une manière ou d'une autre, dans cette affaire. Le ministre, a, en outre, affirmé que toutes les dispositions nécessaires seront prises afin que la priorité soit accordée au recrutement de ces jeunes qui ont été lésés. Cela dit, la Primature avait annoncé le 11 septembre qu'il a été décidé d'œuvrer pour permettre à l'ANAPEC d'indemniser les 30 mille Marocains candidats au recrutement par la société émiratie Al-Najat. L'indemnisation englobera tous les frais occasionnés par la procédure de recrutement, comme s'est engagée à le faire l'ANAPEC, rappelle-t-on.