Intéressantes les réactions suscitées par cette chronique ramadanienne dont le triste héros est Ali-la-taupe, éditeur d'un torchon hebdomadaire suintant l'aigreur, le dépit, l'amertume, la haine, la turpitude, la calomnie, la débilité et une forme de duplicité qui mérite beaucoup d'attention. Intéressantes les réactions suscitées par cette chronique ramadanienne dont le triste héros est Ali-la-taupe, éditeur d'un torchon hebdomadaire suintant l'aigreur, le dépit, l'amertume, la haine, la turpitude, la calomnie, la débilité et une forme de duplicité qui mérite beaucoup d'attention. On y reviendra dans un moment. Passons sur l'attitude des éternels fanges animées de nihilisme et qui se retrouvent dans les élucubrations malsaines d'un désaxé profond et s'y identifient, parce que, c'est connu, il y a des âmes qui ne se complaisent que dans la damnation et qui ne s'émeuvent que par la fétidité des vases marécageuses, qui ont un besoin vital de respirer cet air corrompu et nauséabond qui suinte des vomissures et des déjections de Lmrabet et son bestiaire indigent. Il faut, malgré tout, maintenir une attitude d'humaine miséricorde à leur égard et lever une prière fervente au Très-Haut afin qu'il leur trouve une issue dont Il est le seul juge.Ensuite, et ce sont les plus nombreux, les plus assidus et les plus touchants, viennent tous ceux qui nous expriment leur reconnaissance et leur soutien, et nous prodiguent leurs encouragements pour avoir brisé une honteuse entente du silence, voire de la complaisance, à l'égard des dérives et des hérésies de Ali-la-honte. Au téléphone, par fax, par mail, par courrier, ou simplement dans les lieux de rencontre les plus divers, des femmes et des hommes, expriment leur indignation, leur inquiétude et leur refus de voir la liberté d'expression dévoyée, parasitée par ceux qui l'utilisent au seul service de la satisfaction de leurs lubies maladives, de leur désir de souiller toutes les valeurs, de profaner tous les symboles et de se gausser de tout ce qui constitue un repère identitaire ou un ancrage patriotique. Pour eux, et nous les rejoignons parfaitement là-dessus, la folie, la légèreté, voire l'inconscience, sont supportables et compréhensibles lorsqu'elles émanent d'individus dont la personne et le champ d'action sont délimités, identifiables et cernables, dans le sens où les autres, tous les autres, sont responsables de la surveillance et de la circonscription de ces énergumènes, pour les protéger, en premier lieu, contre eux-mêmes, parce qu'ils sont littéralement irresponsables, et ensuite contre le risque de porter atteinte à l'intégrité et aux droits des autres. Dans le cas de Lmrabet, il est vrai que tout le monde s'accorde sur son état mental et éthique profondément ravagé. Que les autres estiment qu'il est dans leur intérêt, personnel et direct, de ne pas se mettre sur son chemin, de ne pas s'exposer à ses invectives, de ne prendre aucun risque qui les mette en situation d'être pris à partie par ce psychopathe, c'est en fin de compte une attitude légitime et humainement compréhensible. C'est l'attitude de tous ceux qui, naturellement, connaissent le pouvoir, plus ou moins hypertrophié, de la presse et des médias, mais qu'ils interprètent, malheureusement, le plus souvent dans le seul sens de la capacité de nuisance, de chantage, de voyeurisme et d'instrument de propagation de fausses rumeurs, et de rancunes de toutes sortes. Mais, là où le bât blesse c'est de constater l'attitude presque prédominante parmi les confrères de la presse, y compris au sein de leurs associations professionnelles et syndicales, vis-à-vis de ce phénomène qui jette le discrédit sur une profession et un secteur fortement éclaboussés par ces pratiques et ces dérives de certains supports. Manque de courage, complaisance, minimisation des dangers de telles pratiques, petits calculs opportunistes. Il y a certainement un peu de vrai dans chacune de ces suppositions. En attendant de voir comment la profession va gérer ses propres gangrènes, Lmrabet, lui, n'a aucune raison de s'arrêter en si bon chemin. Il se réalise ainsi. Mieux encore, chaque jour qui passe, il ira un peu plus loin dans la dérive, la concussion, le mauvais goût et la confusion des genres. Il finira bien par rentrer dans le mur. Là-dessus, il sera très fidèle à son image et à sa réputation ; celle de quelqu'un qui est toujours prévisible et qui fait tout ce qu'on prévoit qu'il va faire. C'est une forme d'atavisme chez lui. C'est peut-être là le secret de sa longévité et de son apparente impunité. Il sera toujours une passoire.