Ayant démarré en début de l'année 2002, les travaux d'extension de certains aéroports marocains, dont l'aéroport Mohammed V, vont bon train. Un budget global de deux millions de dirhams a été débloqué à cet effet. Les travaux d'extension de certains aéroports marocains vont bon train. L'Office national des aéroports (ONDA) à lancer une série de chantiers. Entre 2002 et 2004, il est prévu de réaliser un investissement de deux milliards de dirhams. Principal chantier, le doublement des capacités de l'aéroport Mohammed V. Ce dernier sera doté d'un nouveau module de départ de 45 000m_ dédié aux vols Europe, d'une piste d'atterrissage et d'une couverture radar étendue. Nommé à la direction générale de l'ONDA depuis février 2001, Mohamed Amal Guédira, a fait du développement du secteur aéronotique son cheval de bataille. «La croissance importante et de flux sur certaines plates-formes, notamment Casablanca et Marrakech nous impose d'accélérer les opérations d'extension, tout en sauvegardant notre qualité de service », déclare-t-il. Les douze aéroports internationaux et sept aéroports domestiques que compte le Maroc traitent en effet un trafic de plus de sept millions de passagers par année. Largement en tête avec quatre millions de passagers en 2001, l'aéroport Mohammed V gère une centaine de mouvements d'avions par jour. L'objectif est de porter sa capacité à 10 millions d'usagers en 2006. Après l'inauguration des aéroports de Fès et de Ouarzazate en 2001, de Marrakech en mai 2002, les travaux d'extension et de modernisation des infrastructures se poursuivront à Tanger, Nador, Al Hociema, Rabat-Salé, Laâyoune, Dakhla et Essaouira. En cours de finition, le nouvel aéroport international de Nador accueille depuis l'été 1999 des vols directs en provenance d'Europe. Pour M. Guédira, l'autonomie de gestion de l'ONDA s'est révélée une option salutaire pour le développement du secteur. l'engouement manifeste des investisseurs étrangers, quant à l'éventuelle privatisation des aéroports, en témoigne. Des études sur les aéroports à privatiser, le mode de transfert, le cadre juridique et l'impact sur le développement régional sont d'ores et déjà entamées.