La vie de Jésus, les œuvres de Leonard de Vinci et les sociétés secrètes constituent les trois ingrédients de la recette du polar qui a passionné des millions de lecteurs dans le monde en 2004. Véritable phénomène littéraire voire sociologique, le «Da Vinci Code», quatrième roman de l'Américain Dan Brown, a séduit plus de 16 millions de lecteurs dans une quarantaine de pays, dont dix millions aux Etats-Unis et un million en France, où il est sorti en mars, selon les chiffres de la maison d'édition Lattès. A titre de comparaison, «L'Alchimiste» du Brésilien Paelo Coelho a été vendu à 3,3 millions d'exemplaires depuis sa parution en 1994. Au-delà des chiffres qui donnent le vertige, l'aventure a dépassé le simple événement littéraire de par son contenu, l'engouement et les polémiques qu'il a suscités. Dès les premières pages de ce thriller ésotérico-religieux qui en comprend près de 600, les clés de l'intrigue sont posées. Un professeur américain spécialiste en symbologie, Robert Langdon, va tenter de comprendre divers indices laissés autour du cadavre du conservateur du Louvre, retrouvé dans une galerie du célèbre musée. Associé à la petite-fille du défunt, Sophie Neveu, jeune policière française, l'enseignant de Harvard découvre que l'homme a été assassiné pour avoir protégé le secret du Saint-Graal que le Vatican craint de voir révélé. En 24 heures, entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Italie, Robert Langdon et Sophie Neveu se lancent sur la piste d'un moine albinos tueur, membre de l'Opus Dei. Leur parcours se révélera ponctué d'énigmes historico-religieuses dissimulées dans des tableaux notamment de Leonard de Vinci, des monuments, et des églises. Hollywood s'est emparé de l'histoire, qui sera adaptée sur grand écran par le réalisateur Ron Howard, avec Tom Hanks dans le rôle du professeur Langdon.