Après l'affaire d'une tonne et demie de haschisch destiné à la Hollande dont six suspects ont été arrêtés, la police casablancaise a saisi dernièrement une nouvelle quantité de 360 kgs. Près de 360 kilogrammes de haschisch ont été saisis dernièrement par les éléments de la douane et de la police judiciaire du port maritime de Casablanca. Cette quantité de haschisch dont la valeur est de trois cents milles dirhams, a été dissimulée dans une cargaison de tables de céramique destinée à la Hollande. Les enquêteurs n'ont pu, mettre la main que sur le chauffeur du camion-remorque qui était en train de charger la cargaison à bord d'un bateau. Il s'agit du Hollandais d'origine turque, Elias Goran, né en 1950. Ce dernier a nié avoir une idée sur le haschisch saisi. Il leur a affirmé que le commanditaire lui avait envoyé un fax, lui demandant de transporter la cargaison depuis Marrakech à destination du port maritime de Casablanca afin qu'elle soit livrée à bord d'un bateau. Il leur a ajouté que le commanditaire l'a rejoint par la suite pour retourner vers la Hollande, jeudi 31 octobre 2002. le chauffeur du camion-remorque a été mis entre les mains du procureur du Roi près le tribunal de première instance de Casablanca-Anfa. Alors que l'enquête continue pour tirer toute l'affaire au clair. ` Par ailleurs la police judiciaire de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ, à Casablanca travaille toujours sur l'affaire concernant la saisie d'une tonne et demie de haschisch dissimulé dans une cargaison des effets vestimentaires et des batteries de 1,5 V et gardés dans les locaux d'une société-écran pour l'import-export, située au quartier Al Azhar, Lissassefa, préfecture d'Aïn Chok-Hay Hassani et dans une ferme à Médiouna. Dans cette affaire, les enquêteurs ont mis la main sur le nommé Rabiî.A, né en 1976, disposant d'un diplôme de technicien en commerce et études des marchés extérieurs et qui faisait l'objet d'une note de recherche à l'échelle nationale et sur cinq autre complices. Les investigations ont révélé aux enquêteurs que Rabiî travaillait pour le compte de son père, un certain Hadj Afia, qui était impliqué dans les années 80, dans la grande affaire du haschisch connue sous le nom “l'affaire de la cocotte-minute“. Cette deuxième bande de trafiquants de drogue à l'échelle internationale avait l'intention d'exporter cette cargaison d'une tonne et demie vers les Pays-bas.