Avec seulement le tiers de ses membres, la deuxième Chambre a adopté mercredi le projet de Loi de finances 2005. Les Conseillers ont insisté sur l'aspect agricole de cette loi. La Chambre des conseillers a adopté mercredi en séance plénière le projet de loi de Finances pour l'exercice 2005. Cette séance de vote a eu lieu en présence de 80 députés seulement, sur les 255 que compte la Chambre des conseillers. En effet, le projet de loi a été ainsi adopté par une majorité de 60 voix contre 20 voix contre. La Chambre avait auparavant examiné les budgets sectoriels relatifs à la Commission de l'Intérieur, de la Décentralisation et des Infrastructures, à la commission des secteurs productifs et à celle des Finances, des équipements, du plan et du développement régional. Lors de l'examen des budgets sectoriels, les groupes parlementaires de la majorité ont mis l'accent sur les problèmes qui requièrent des solutions urgentes notamment la problématique de la subvention accordée par l'Etat aux agriculteurs destinée à les encourager à utiliser les semences sélectionnées. Concernant la mécanisation agricole, dont le plafond a été fixé à 40.000 DH pour les particuliers et à 70.000 pour les coopératives, les groupes parlementaires ont insisté sur la nécessité de prémunir cette opération contre toute malversation, soulignant l'impératif d'accompagner les développements survenus dans les domaines de la recherche scientifique et agricole. Pour ce qui est des terres collectives (Joumouaa), ils ont souligné la nécessité de régulariser leur situation foncière dans les meilleurs délais et de les affecter aux exploitants pour profiter des opportunités d'investissement dans le domaine agricole. Quant aux groupes de l'opposition, ils ont estimé qu'en dépit de l'importance capitale accordée au secteur de l'agriculture, le budget consacré à ce secteur présente des disproportions.