Aziz Bougja, le président sortant de la FRMR, passe en revue les différents aspects de l'A.G. et évoque ses nouvelles tâches. ALM : Quel est votre commentaire à propos de cette Assemblée générale ? Aziz Bougja : C'est une assemblée générale qui peut être donnée en exemple. Chacun s'est exprimé et a pu dire ce qu'il voulait. Les travaux ont été caractérisés par une critique positive et constructive. Le rugby, qui est un sport de voyous pratiqué par des gentlemen, implique le respect de l'adversaire. Quand on quitte le terrain, on se salue et on va dîner ensemble. Et c'est la même chose en ce qui concerne les réunions. Même après les critiques, quand on sort, on se serre la main… Vous aviez l'air très ému, tout au long de l'AG qui a porté Saïd Bouhajeb à la tête de la FRMR… Ce n'était pas facile. Le rugby est une part très importante de ma vie et de mon évolution. J'ai commencé à jouer au COC à l'âge de 9 ans. Après les catégories cadets, juniors, seniors, j'ai poursuivi en France, à Toulouse. Je suis ensuite devenu dirigeant. J'ai rencontré beaucoup de gens, j'ai eu des grandes joies, mais aussi de grosses déceptions, comme le fait d'avoir raté la qualification pour la Coupe du monde à trois reprises . Quelles seront désormais vos nouvelles fonctions rugbystiques ? Comme vous le savez, j'ai été élu le 1er mai 2002 à la tête de la Confédération africaine de rugby (CAR). La tâche est immense, car pour l'instant, elle ne regroupe que 19 pays. Nous devons donc faire en sorte que tous les pays du continent nous rejoignent. Nous avons beaucoup d'initiatives pour le développement de ce sport en Afrique et qui sera sport olympique en 2008.