Selon Nizar Baraka, «le Sommet des consciences et la COP22 revêtent une grande importance du fait qu'ils interviennent après l'Accord de Paris qui accorde au Royaume la responsabilité de passer à l'exécution et à la mise en œuvre des dispositions de cet accord». La deuxième édition du Sommet des consciences de Fès, à laquelle participent des leaders religieux et spirituels, des philosophes, des militants, des officiels et des représentants d'organisations engagées, a pour ambition d'interpeller les patrimoines spirituels et les consciences éthiques dans leur diversité pour élaborer les bases d'une nouvelle conscience écologique partagée. Inauguré par une allocution de Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), celui-ci a affirmé que «ce sommet qui est tenu en collaboration avec la Rabita Mohammedia des ouléma, illustre l'approche de mobilisation et de sensibilisation à la nécessité de renforcer l'action des citoyens à travers le monde pour protéger l'environnement et lutter contre les changements climatiques dans le cadre du dialogue entre les cultures et les religions». Et de poursuivre que «le Sommet des consciences et la COP22 revêtent une grande importance du fait qu'ils interviennent après l'Accord de Paris qui accorde au Royaume la responsabilité de passer à l'exécution et à la mise en œuvre des dispositions de cet accord tout en accélérant la prise de mesures à même de lutter contre les changements climatiques». Le Sommet s'articulera autour de plénières et d'ateliers mettant en avant la prise de conscience collective au service de l'action individuelle, sous le slogan «Je fais ma part», et autour du dialogue humain comme terreau d'alternatives écologiques, la transmission des savoirs ancestraux en matière de pratiques écologiques, un droit écologique universel pour tous basé sur la dignité humaine et la transmission aux jeunes générations en faveur des pratiques éco-responsables. Un sommet pour sauver la planète La lutte contre le changement climatique nécessite plus que jamais de sensibiliser le monde aux mutations drastiques de l'écosystème global, de promouvoir l'impératif d'une dignité pour tous et de peser sur la résolution des urgences auxquelles nous sommes déjà confrontés au niveau planétaire. Cette lutte a donné naissance à un Sommet, la Conférence des parties (COP). Ainsi, suite à l'accord historique de Paris, caractérisé par une mobilisation et un engagement sans précédent, le Maroc prend le relais en abritant, dans quelques jours à Marrakech, la 22ème Conférence des parties (COP22) et entend résolument inscrire son Sommet au cœur de l'action. Ceci passe par la mise en pratique de réalisations responsables en faveur d'un accès à l'éducation, à la culture et à l'information en matière d'environnement. Et c'est dans cette vision que le Sommet des consciences a vu le jour. Ce rendez-vous rassemblant un bon nombre d'experts, a pour objectif de mobiliser toutes les forces afin de promouvoir un engagement concerté de toutes les qualifications et aptitudes volontaristes ou étatiques pour la lutte contre le changement climatique s'inscrivant dans un plan commun de durabilité. Il est à noter que plusieurs personnalités mondiales seront présentes à cet évènement, notamment Nicolas Hulot, Miguel Angel Moratinos (ancien ministre des affaires étrangères espagnol), Suleiman Arsalan (envoyé spécial de l'Organisation de la coopération islamique – USA), ainsi que plusieurs représentants religieux, femmes et hommes de tous les horizons et de différentes sensibilités dans le cadre d'un dialogue interculturel et interreligieux de haut niveau en appui à la réflexion, à la sensibilisation et à l'action pour l'atténuation des effets du changement climatique.