Le Sommet des Consciences de la COP 22 de Marrakech se tiendra le 3 novembre prochain, en vue de renforcer la prise de conscience sur l'impératif d'une large contribution à la lutte contre les changements climatiques et à la protection de l'environnement. Le Sommet des consciences est un évènement international visant à préparer le terrain pour l'élaboration d'études et de rapports communs pour un avenir environnemental durable et soutenable et la prise de décisions à même de surmonter les défis des changements climatiques et assurer un développement intégré et durable à travers le monde, a-t-on indiqué lors de la présentation de l'événement lors d'une cérémonie, organisée lundi à Rabat, à l'occasion de la Journée mondiale de la Biodiversité 2016. Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka, a affirmé dans une allocution à cette occasion que ce Sommet illustre l'approche de mobilisation et de sensibilisation sur la nécessité de renforcer l'action des citoyens à travers le monde pour protéger l'environnement et lutter contre les changements climatiques dans le cadre du dialogue entre cultures et des religions. Le Sommet des consciences et la COP 22 revêtent une grande importance du fait qu'ils interviennent après l'Accord de Paris qui accorde au Royaume la responsabilité de passer à l'exécution et à la mise en œuvre des dispositions de cet accord tout en accélérant la prise de mesures à même de lutter contre les changements climatiques, a souligné M. Baraka. Le Maroc aspire à faire de la COP 22 un sommet africain, a-t-il dit, relevant qu'il s'agit d'une opportunité de défendre les intérêts des peuples de ce continent et leur droit à un environnement sain et durable, tout en renforçant le partenariat sud-sud et l'accès à l'économie verte qui place la dimension écologique au centre du développement socioéconomique. De son côté, le secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulèmas, Ahmed Abbadi, a indiqué que le Sommet des consciences est l'illustration d'une approche systémique qui tient compte des dimensions et valeurs spirituelles, sociétales, commerciales et économiques dans la sensibilisation à la protection de l'environnement et aux risques liés aux changements climatiques. Le Sommet des consciences vise, selon M. Abbadi, à passer le flambeau aux prochaines générations pour préserver notamment le droit à un environnement sain et œuvrer à stopper les risques liés aux changements climatiques. La présentation de ce Sommet, dont la première édition avait eu lieu en juillet 2015 à Paris, s'est tenue au Jardin d'essais botaniques de Rabat (JEB). Ont également participé à cette présentation placée sous l'égide du CESE, la Fondation de la culture islamique (FUNCI), le Centre de Recherche et de Formation en relations interreligieuses de la Rabita Mohammadia des Ouléma et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).