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Une mère violée par un trio
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 06 - 12 - 2004

Épuisée, Nadia, mère de quatre enfants, s'est assise sur un banc dans un jardin du quartier Bourgogne, à Casablanca. Aussitôt un trio dont un père de famille, l'ont attaquée pour la violer à tour de rôle.
Elle ignore pourquoi le destin lui tourne le dos et la jette à chaque fois dans la gueule du loup. Elle s'appelle Nadia, la trentaine. Elle n'a jamais été scolarisée et est restée analphabète. Même son enfance a été violée, puisqu'elle a commencé à travailler, depuis son bas âge, comme domestique dans des foyers casablancais contre un salaire dérisoire.
L'indigence de sa famille l'avait obligée de se réduire à un tel état, car elle voulait les aider. Seulement, en atteignant ses seize ans, elle a abandonné le travail dans les foyers pour rejoindre une usine de confection.
Au fil des mois, elle a séduit un jeune qui lui a exprimé son amour. Bien qu'il ne disposait pas d'un emploi stable, elle a accepté de fonder avec lui un foyer conjugal. Après une petite fête familiale, ils se sont retrouvés sous le même toit, avec deux rêves qui hantaient leurs têtes : Avoir des enfants qui soudent leur relation et avoir un emploi honnête qui leur permettra de veiller sur eux et les préserver des aléas de la vie.
Au fil des mois, Nadia est tombée enceinte. Elle était pleine de joie. Son mari faisait son possible pour satisfaire ses besoins bien qu'il arrivait à peine à gagner sa vie. Il ne travaillait que comme journalier. Et parfois, il restait sans emploi durant plus d'une semaine. À son neuvième mois de grossesse, elle a mis au monde son premier enfant. Depuis, la machine ne s'est plus arrêtée. Elle a accouché d'un deuxième enfant, puis un troisième et ensuite le quatrième.
Pense-t-elle mettre un cinquième enfant au monde ? Elle n'y pense pas maintenant. Pourquoi ? Elle devait d'abord dépasser son état psychologique déplorable. Mais qu'est-ce qui lui est arrivé pour arriver à cet état ? La besogne de son mari ne suffisait plus à satisfaire les besoins de leur foyer. La scolarisation de leur quatre enfants, l'habillement, la nourriture, le loyer coûtent cher et nécessitent le soutien. Nadia qui a décidé de se consacrer à ses enfants et de ne plus travailler a renoncé à sa décision. Elle a pensé reprendre le travail. Où ? Nadia s'est lancée, ce jour de novembre, à la cherche à droite et à gauche, à frapper les portes des usines. Mais en vain. Vers 19h, elle s'est retrouvée dans un jardin du quartier Bourgogne, à Casablanca. Épuisée, elle s'est affaissée sur un banc pour s'asseoir au moins pour quelques minutes avant de rebrousser chemin. Seulement, ces minutes sont devenues un cauchemar qui hante sa vie, qui brise quotidiennement son cœur.
Elle n'a jamais pensé devenir une proie entre les mains de trois monstres sans pitié. Deux minutes après, une personne, quadragénaire, s'est présentée devant elle. Il s'appelle Driss, habite à Derb Ben Hoummane, en ancienne médina. Père de famille, Driss ne se pensait qu'à sa dose quotidienne de vin rouge et
de haschich quand il quitte son emploi. Il se soûlait ce jour en
compagnie de deux amis du quartier au même jardin où Nadia est venue s'asseoir. Quand il l'a vue, ses désirs se sont éveillés au point qu'ils a promis à ses deux amis de leur abandonner la proie, une fois l'avoir «consommée». Effectivement, quand Nadia lui a expliqué qu'elle était mère de famille et qu'elle était venue juste pour s'asseoir pour quelques minutes avant de retourner chez elle, il l'a saisie violemment par sa djellaba et l'a tirée dans un coin obscur et loin des yeux des passants. Il l'a obligée à se plier à ses désirs abuser d'elle. Ses deux amis l'ont rejoint pour abuser d'elle à tour de rôle. En entendant des cris, un agent d'autorité (Mokadem) qui passait par là a alerté les éléments de la police qui effectuaient une ronde routinière. En se rendant compte des policiers les trois types ont pris la fuite. Après une course-poursuite à l'intérieur du jardin, les policie sont arrivés à mettre la main sur Driss. Ce dernier a été confié aux éléments de la 12ème section judiciaire de la brigade urbaine de la sûreté de Casablanca-Anfa qui ont mené des investigations approfondies, soldées par l'arrestation des deux autres voyous.
Le trio a été traduit devant la Chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca, poursuivi pour viol, attentat à la pudeur sur une femme avec violence.


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