Anis Birou ne manque pas de rappeler, par l'occasion, l'expérience initiée par son département avec les avocats en exprimant le souhait de la reproduire avec les journalistes MRE en créant un réseau destiné à échanger les expériences. «Nous avons besoin de travailler avec les journalistes MRE et nous ne l'avons pas fait assez !». La ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, ayant étalé, mercredi à Skhirate, les enjeux du partage de l'information, lors du forum des journalistes marocains du monde, reconnaît ce manquement. «Nous avons besoin de vous et d'échanger avec vous. Vous n'avez pas accès tout le temps à l'information. C'est là où le bât blesse !», enchaîne Mbarka Bouaida en s'adressant aux journalistes MRE présents à l'événement et en rappelant des dossiers de taille. Mobilisation des confrères MRE autour du Sahara Dans ce sens, la ministre déléguée propose une démarche pour traiter notamment de la question de l'intégrité territoriale. «Pour le Sahara, nous devons communiquer avec vous en imaginant une nouvelle façon pour le faire surtout quand on a raison», abonde-t-elle à propos de la question du Sahara, considérée équitable. «Il arrive que nous ayons une affaire juste. Encore faut-il savoir transmettre l'information !», estime, pour sa part, le numéro un du ministère chargé des MRE et des affaires de la migration, initiateur de l'événement en entérinant une idée semblant lui tenir à cœur. Pour un réseautage Anis Birou ne manque pas de rappeler, par l'occasion, l'expérience initiée par son département avec les avocats en exprimant le souhait de la reproduire avec les journalistes MRE en créant un réseau destiné à échanger les expériences. «L'un des objectifs de cette rencontre consiste en la détermination du mode de travail de ce réseau», détaille le ministre dont l'idée est réitérée par le secrétaire général de la Fondation Hassan II. «Il arrive que l'on ne soit pas bien documenté autour d'une information, c'est qu'on doit travailler dans un réseautage vertical», estime Abderrahmane Zahi. Ceci étant, la création de ce réseau est censée consolider l'intérêt à porter davantage aux confrères MRE. Le CCME et les autres «Nous aimerions bien que le journaliste MRE bénéficie du même accompagnement que son confrère marocain de la part du département de tutelle», indique Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, en faisant allusion, entre autres, au département de Mustapha El Khalfi qui, pour sa part, rappelle que cette rencontre se tient au moment où le débat bat son plein sous la coupole du Parlement autour du système juridique régissant le code de la presse entre autres. Celui-ci étant distingué par la suppression de peines privatives de liberté à l'égard des journalistes. «Les journalistes MRE font la fierté du Maroc de par leurs succès», se félicite M. El Khalfi. Pour rappel, ce sont près de 50 journalistes marocains du monde, résidant dans de nombreux pays arabes, européens et américains, aux côtés de participants du Maroc qui ont pris part à cet événement. Par: Siham Jadraoui et Salima Guisser