Si le tournage du long-métrage «Alexandre le Grand», d'Oliver Stone se déroule comme convenu dans le sud de Marrakech, les frasques amoureuses de l'acteur irlandais Colin Farrell font jaser. Agacée par ses offensives opiniâtres, l'actrice américaine Angelina Jolie aurait demandé qu'on la déloge de l'hôtel qu'elle partage avec l'Irlandais. Colin Farrell laissera des étincelles au Maroc. Surtout auprès des femmes. Cet acteur qui joue le rôle-tire dans «Alexandre le Grand» est préoccupé par d'autres conquêtes. Ses offensives auprès de la gent féminine sont aussi déterminées que la vocation conquérante du personnage qu'il interprète. Il ne laisse pas de répit à la bien nommée Angelina Jolie qui joue le rôle de la mère d'Alexandre dans la superproduction dotée d'un budget de 200 millions de dollars. «La citadelle n'a pas succombé à ses attaques», nous a confié un proche du tournage. «Comme je suis sa mère, je ne peux pas avoir de relation incestueuse avec lui », a répondu Angelina Jolie, selon Thomas Schuhly, l'un des producteurs du film. Ce dernier estime que l'actrice a opposé une fin de non-recevoir très fine aux demandes insistantes de Colin Farrell. Mais c'est mal connaître l'opiniâtreté de l'Irlandais, dont l'insouciance et le « langage direct » sont illimités. Ce «grand dragueur» joint souvent le geste à la parole. Il ne se contente pas d'élaborer des stratégies verbales, mais «touche l'ennemie». Les manières «libertines» de Colin Farrell ont fini par agacer Angelina Jolie qui a demandé aux producteurs du film de lui trouver un hôtel à Marrakech différent de celui où loge l'homme qui l'«exaspère» de ses assiduités. L'édition électronique, datant du mercredi, de la revue «Showbizz» (http://france.showbizz.net), rapporte l'épisode qui aurait décidé Angelina Jolie à mettre un terme aux tracasseries que lui cause l'acteur. «Farrell, qui picole joliment, aurait tendance à exhiber son membre viril dans tous les couloirs de l'hôtel!» Thomas Schuhly s'étonne de cette nouvelle, et affirme n'en avoir pas entendu parler. Il explique toutefois que le comportement «très original» de l'acteur vient du pays où il est né. L'acteur, qui a grandi dans la rue, « n'a jamais caché ses origines ». Et si son langage frontal et ses manières osées insupportent certains, son jeu fait en revanche l'unanimité. « Il a une présence frappante sur l'écran. Il a une vraie masculinité », dit Thomas Schuhly. « Des acteurs de la génération de Brad Pitt ou Tom Cruise jouent des rôles d'hommes, mais ne sont pas des hommes. Colin Farrell l'est! », renchérit-il L'originalité de l'Irlandais se voit très vite. Où qu'il passe, il ne laisse pas indifférent. Lors de la conférence de presse, organisée dans le cadre du Festival international du film, Colin Farrell est apparu en gandoura noire. Il affichait une aisance souveraine. Il fumait beaucoup et la cendre de sa cigarette finissait là ou il ne faut pas. Il la jetait soit dans une petite bouteille d'eau minérale, soit dans un verre d'eau, à moitié rempli, où il était censé boire. A la question d'un journaliste qui le trouvait assez menu pour le rôle d'un personnage de la stature d'Alexandre le Grand, l'acteur irlandais avait répondu : « On se retrouve dehors dans 5 mn, et vous allez apprécier de près la fermeté de mes muscles ». Cette originalité qui rend très sympathique l'acteur irlandais est éphémère, selon un proche du tournage. « Colin Farrell est amusant pendant 10 mn, mais ses manières finissent par agacer à la longue ». La belle Angelina Jolie, qui juge l'Irlandais « immature », aurait même décidé de l'éviter, en dehors des lieux de tournage. Les seules fois où elle accepte de le croiser, c'est pour lui rappeler, hélas, qu'elle joue le rôle de sa mère.