Lutter contre le vol et le transfert de propriétés illicites des biens culturels. Tels sont parmi les objectifs principaux d'un atelier national prévu les 5 et 6 mai à Tanger. Initiés par le ministère de la culture et le bureau de l'Unesco pour le Maghreb, les travaux de cet atelier s'inscrivent «dans le cadre de la politique de protection du patrimoine culturel, et en application des engagements du Maroc pour la mise en œuvre de la convention de l'Unesco de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels», indiquent les organisateurs à travers un communiqué émis dernièrement. Cet atelier- qui est le troisième d'une série de quatre programmée au niveau national- profitera notamment des ONG, des marchands d'art et d'antiquités, des universitaires et journalistes ainsi que des administrations et des services régionaux concernés par la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. «Cet atelier vise à présenter les différentes conventions internationales et les instances internationales agissant dans le domaine de lutte contre le pillage des biens culturels», selon la même source. Il est à noter que les travaux de cet événement seront animés, poursuit la même source, par un noyau de formateurs nationaux constitué dans le cadre du lancement du projet «Formation de formateurs sur la lutte contre le trafic illicite des biens culturels au Maroc»-, notamment par le ministère de la culture, le ministère de la justice et des libertés, la gendarmerie royale, la Direction générale de la sûreté nationale ainsi que l'administration des douanes et des impôts indirects. Cet atelier permettra ainsi «d'approfondir la compréhension des acteurs bénéficiaires et concernés par la thématique des concepts et des instruments normatifs, éthiques et opérationnels afin de lutter contre le vol et le transfert de propriétés illicites des biens culturels, de sorte que le Royaume puisse disposer des compétences pour la sauvegarde de son patrimoine culturel», ajoute le même communiqué.