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Tindouf : Un scandale humanitaire
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 26 - 07 - 2002

Le Groupe d'études sur les droits de l'Homme à l'Assemblée nationale française a qualifié de scandaleuse la situation humanitaire des prisonniers marocains au sud de l'Algérie, en affirmant que le maintien en détention de ces prisonniers est une violation flagrante du Droit international.
Dans une déclaration à la presse, à l'issue de son entretien avec Hamid Chabar, gouverneur chargé de la coordination avec la MINURSO, mercredi dernier, le président du Groupe d'études sur les droits de l'Homme à l'Assemblée nationale française, Richard Cazenave, s'est indigné contre cette «situation scandaleuse et totalement intolérable».
«Au nom de quoi, on décide de maintenir des personnes dans des
conditions de détention fort déplorables qui sont d'ailleurs décrites par le CICR?», s'est demandé M. Cazenave, en soulignant que les séparatistes (du Polisario) « se servent de ces personnes comme d'une monnaie d'échange».
«C'est un moyen de pression et de chantage et une vision complètement dégoûtante et inadmissible.
La communauté internationale ne peut plus tolérer des comportements de cette nature», a-t-il dit.
Et d'ajouter qu' il faut que la situation dramatique des prisonniers
marocains au sud de l'Algérie soit connue du monde entier et, notamment, à l'échelle des instances internationales afin de mettre fin à cette «hypocrisie» et à ce «comportement inadmissible». «Les responsables doivent prendre conscience de l'ampleur du drame», a-t-il dit, tout en en appelant la France à «parler de plus en plus fort de cette question et à exiger clairement que le droit international soit respecté dans cette affaire». Le président du Groupe d'études sur les droits de l'homme à l'Assemblée nationale dit avoir pris pleinement conscience de ce drame « quand Samira Yassni du COREFASA (Comité pour le regroupement des Familles sahraouies) est venue me parler du drame des familles dont les enfants ont été déportés à Cuba. Dans la délégation, il y avait une mère, Zeina, qui n'avait pas de nouvelles de sa fille depuis dix-neuf ans».
M. Casenave a alors décidé de mener des missions d'information pour recueillir les témoignages des prisonniers marocains et des parents
d'enfants déportés. «Ce que j'ai appris m'a édifié et m'a décidé de porter toute cette détresse humaine devant les instances nationales et internationales», a-t-il ajouté, indiquant qu'il avait témoigné devant la Commission des droits de l'Homme des Nations-Unies.
A cette occasion, «j'ai alerté cette instance sur les graves questions
qui se posent sur le détournement de l'aide internationale par le Polisario et j'ai demandé officiellement à la commission de procéder à une enquête », a-t-il rappelé.
Pour M. Cazenave, les chancelleries européennes, de plus en plus
conscientes du drame, ont pris des positions claires et demandent la
libération immédiate de ces prisonniers marocains. «Il n'y a rien qui pourrait justifier leur détention».
Soulignant pour sa part le drame des prisonniers marocains, dont la santé physique et psychique est très préoccupante, Hamid Chabar a affirmé que cette situation «est inadmissible non seulement pour le Maroc mais aussi pour la communauté internationale qui ne doit pas cautionner de telles pratiques. C'est un précédent dangereux», a-t-il fait observer.
M. Chabar a indiqué que ces interlocuteurs français se sont montrés très attentifs face à l'ampleur de ce drame humain, et qu'il y a une unanimité internationale quant à leur libération immédiate. «Lla durée de captivité de beaucoup d'entre eux dépasse 20 ans et les conditions inhumaines de leur détention sont très préoccupantes», a-t-il rappelé. «Nous ne pouvons plus nous taire comme nous ne pouvons pas accepter que les camps au sud de l'Algérie se transforment en mouroir », a-t-il poursuivi.
M. Chabar a indiqué avoir également exposé à ses interlocuteurs la
situation et, surtout, le calvaire des séquestrés des camps de Tindouf,
ainsi que le problème des enfants déportés, ajoutant que le drame que sont en train de vivre les parents a été notamment dénoncé par l'Alliance internationale des Femmes (AIF) et par la COREFASA.


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