En exécution des Hautes Instructions Royales, Akhannouch préside une réunion axée sur la gestion des affaires des MRE    Akhannouch : «Le gouvernement travaillera avec célérité et sérieux pour concrétiser la vision royale»    Marche Verte. L'énergie de la patience    Maroc-Sahara-Algérie-Trump : Le discours de la dernière chance    Casablanca à l'heure du 21ème salon international du textile "Maroc in Mode"    Tourisme : Le secteur se dote de sa Banque de projets    Etats-Unis : Le retour de Trump à la Maison Blanche terrifie les sans-papiers    L'Algérie dément avoir instauré des restrictions commerciales contre la France    Aziz Akhannouch reçoit le Premier ministre du Niger    Botola DII. J6 (acte I): Les co-leaders en déplacement, la lanterne rouge à domicile ce vendredi    Equipe de France : Deschamps écarte le capitaine Mbappé !    « Houris », le roman qui a valu le prix Goncourt à Kamal Daoud    Maroc : 7 grandes villes accueillent près de 40% de la population urbaine    Fusion CNOPS-CNSS : Inquiétude chez les assurés, l'Exécutif clarifie son plan    Championnat de l'UNAF/U17: Nabil Baha convoque 20 joueurs    Migration irrégulière : Interception de 183 personnes dont 8 organisateurs marocains à Tan-Tan et Sidi Ifni    Boxe : L'Algérienne Imane Khelif porte plainte après la fuite d'un document médical sur son sexe    Le temps qu'il fera ce vendredi 8 novembre 2024    Grippe et infections respiratoires : Le MSPS lance une campagne de prévention    Face à des ventes en berne, Nissan supprime 9.000 postes    FIFM 2024 : Découvrez la sélection des 70 films venus de 32 pays    FIFM 2024 : Luca Guadagnino à la tête d'un jury international pour décerner l'Étoile d'or    Le Maroc des cultures, invité d'honneur au Salon du livre de Sharjah    Government to implement royal directives on Moroccans living abroad, PM says    Le conseil de gouvernement adopte un projet de loi relatif à l'AMO    Eliminatoires de la CAN-2025 (5è et 6è journées) : 26 joueurs convoqués par Walid Regragui pour les matches face au Gabon et au Lesotho    Tourisme: Le président Bassirou Faye veut booster la « destination Sénégal »    Le président Emmanuel Macron a perdu beaucoup de temps avec l'Algérie, estime Vincent Hervouët    Casablanca Finance City : BANK OF AFRICA renforce sa présence avec une nouvelle succursale    Clinique Internationale de Dakhla : Akdital inaugure un nouveau centre de santé dans le Sud    Michaël Gregorio présente « L'Odyssée de la Voix » au Théâtre Mohammed V de Rabat    Au musée des Légendes à Madrid, Yassine Bounou dans la cour des grands    Une nouvelle ère pour l'Afrique    Séisme d'Al-Haouz : 63.766 familles bénéficiaires de l'aide financière mensuelle jusqu'au 25 octobre dernier (M. Baitas)    Abdellatif Hammouchi préside la délégation du Maroc à la 92e session de l'Assemblée générale d'Interpol à Glasgow    Salmane Belayachi reconduit à la tête du CRI Casablanca-Settat    Des shows de drones illuminent la place Al-Mechouar à Laâyoune    Des festivités empreintes de liesse    Présidentielle américaine : une élection à 15 Md$    British pedophile dies in Moroccan Prison    EU seeks migration pact with Morocco after CJEU rulings    Réélection de Trump : les partenariats marocains à l'épreuve de la guerre économique sino-américaine    A vélo, Khalid Aboubi met en lumière l'Histoire des rues de Marrakech    Incendie sur l'avenue des FAR à Casablanca : un étage d'un immeuble ravagé par les flammes [Vidéo]    Premier Atelier Régional de Soins Palliatifs Pédiatriques : Un Rendez-vous Inédit à Rabat    Présidentielle américaine: Kamala Harris concède la défaite face à Trump    Le groupe AFD va désormais investir au Sahara marocain    FIBA Afro Basket 2025 : La FIBA offre une seconde chance au Maroc, déjà éliminé !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Cadrage : Représentativité
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 09 - 07 - 2002

La profusion des partis politiques dans cette période pré-électorale semble inquiéter plus d'un. D'abord les tenants de la légitimité historique et de l'antériorité militante. Pour eux, ce n'est que dans les vieilles marmites qu'on fait de la bonne soupe. Y compris électorale. Les autres, tous les autres, ne sont au mieux que des plagiaires, au pire de fieffés opportunistes, manipulés et manipulateurs.
La profusion des partis politiques dans cette période pré-électorale semble inquiéter plus d'un. D'abord les tenants de la légitimité historique et de l'antériorité militante. Pour eux, ce n'est que dans les vieilles marmites qu'on fait de la bonne soupe. Y compris électorale. Les autres, tous les autres, ne sont au mieux que des plagiaires, au pire de fieffés opportunistes, manipulés et manipulateurs.
Mais au sein même de ces chapelles, on se dispute la légitimité de la fidélité aux idéaux de départ, la capacité de s'adapter aux données du présent, la solidité de l'orthodoxie doctrinaire et de la représentativité au sein de leur propre famille.
Puis on a vu la naissance d'un certain nombre de formations qui ont vu le jour à la faveur de la préparation ou de la concoction d'échéances électorales, qui ont été le plus souvent contestées par les perdants ou les semi-perdants. Partis de gouvernement qui ont également connu les affres des scissions et des luttes intestines, ainsi que la traversée du désert à la faveur de leur basculement dans l'opposition.
Viennent enfin les formations nouvellement créées qui se disputent soit le créneau du libéralisme aux allures triomphantes, soit les habits corporatistes et les intérêts claniques ou sectoriels sous un habillage orienté société civile. Mais la nouvelle donne électorale, représentée notamment par le nouveau mode de scrutin, introduit des éléments d'appréciation inédits et impose des aménagements aux niveaux trans-partisans inéluctables, sous peine de sanctions douloureuses pour toutes les parties.
Naturellement, l'idée de recomposition du champ politique s'impose comme un impératif synonyme de gage de survie et de visibilité au lendemain des futures consultations. Les dirigeants de certains partis politiques l'ont déjà compris. On assiste actuellement, peut-être encore timidement, à diverses formes de rapprochements, de coordinations, de concertations, voire de fusions en prévision des élections. D'autres préfèrent prendre le pari sur l'avenir et attendre les résultats de la consultation avant de se décider. En tout cas, au lendemain des législatives et dans la préparation des communales qui devraient intervenir à quelques mois d'intervalles, on verra se façonner un nouveau paysage partisan. Reste cependant une donnée qui malheureusement réduit la portée de cette promesse de changement. Les hommes, les méthodes de travail, la gouvernance même des structures partisanes continuent à reproduire les mêmes schèmes et les mêmes modèles, souvent archaïques et paternalistes.
Même au sein des nouveaux partis qui justifient leur création par la nécessité du renouvellement de la pratique politique, on se rend compte que, la plupart du temps, seule la satisfaction d'ambitions purement personnelles et claniques importe.
Ces attitudes discréditent davantage le politique lorsqu'il ne peut mettre en avant qu'un calcul opportuniste et carriériste. La vitalité et le dynamisme du champ politique supposent, quoi qu'il en soit, un adossement à un minimum d'idéaux collectifs et à des référents de portée nationale, pour prétendre à une quelconque représentativité légitime.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.