A coups de campagnes publicitaires, les futurs acquéreurs ont droit à plusieurs choix. Il ne reste qu'à combiner la meilleure offre de crédit bancaire avec le bien immobilier choisi. Achat longuement réfléchi, les ménages, après avoir trouvé la perle rare, font le tour des banques à la recherche des meilleurs taux et autres facilités. De nouvelles solutions de financement viennent de faire leur entrée sur le marché du crédit immobilier. Il s'agit d'une offre de prêt immobilier à taux variable plafonné, de quoi redonner le sourire à tous ces ménages qui ont opté pour des taux fixes, plus chers certes, mais évitant toute mauvaise surprise. Ce genre d'offres intéressera également les nouveaux acquéreurs en quête de maximum de profit pour ces contrats d'endettement qui durent plus de 20 ans. Les banquiers s'ingénient donc à attirer le plus de clients en proposant des négociations des termes du contrat, malgré l'essoufflement que connaît le secteur. En effet, la baisse généralement du crédit bancaire résulte essentiellement de la diminution de 2,5% des facilités de trésorerie allouées aux sociétés non financières privées en mai dernier, selon les récentes statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib. A l'inverse, les crédits à la consommation se sont accrus de 0,9% et ceux à l'immobilier de 0,2%, recouvrant une hausse de 0,6% des crédits à l'habitat et une baisse de 1,2% de ceux à la promotion immobilière en comparant les résultats du mois de mai avec ceux d'avril. En glissement annuel, le ralentissement du crédit bancaire est imputable au repli de 2,1% des facilités de trésorerie, à l'accentuation de la baisse des crédits à la promotion immobilière de 6,4 à 8% et au ralentissement de la progression des concours à l'équipement de 1,9 à 1%. En revanche, les crédits à la consommation se sont accrus de 11,8% après 11,5%, tandis que les prêts à l'habitat ont enregistré le même rythme de progression que le mois précédent, soit 6,2%, selon toujours la banque centrale. Cette évolution en dents de scie enregistrée durant les cinq premiers mois de 2015 fait suite à une année 2014 plutôt difficile. En effet, la ventilation du crédit bancaire par objet économique montre que les prêts immobiliers ont ralenti de 4,8 à 2,7%, avec une contraction de 5,6% de ceux destinés à la promotion immobilière après une progression de 0,6% en 2013, et une quasi-stabilité à 6,2% du rythme de ceux à l'habitat. Par contre, le volume des transactions a poursuivi sa tendance haussière avec une progression de 11,9% en 2014 et de 5,5% en moyenne entre 2010 et 2013. Selon le rapport annuel de la banque centrale, cette amélioration aurait été favorisée par un accroissement faible à modéré des prix dans la majorité des grandes villes, après une hausse moyenne annuelle de 2,1% durant les quatre précédentes années.